L’ONG COOPI International recrute pour ce poste (15 Avril 2024)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : un/une Consultant(e) externe expert(e) en santé et nutrition

Niveau Requis : Diplôme universitaire supérieur

Année d'Expérience Requise : 5 ans

Lieu du Travail : Niger

Date de Soumission : 22/04/2024

Description de l'emploi

CONTEXTE

COOPI est une organisation non gouvernementale italienne, indépendante et laïque, engagée dans la lutte contre les injustices sociales et la pauvreté dans le Sud du monde et dans la construction d’un futur dans lequel soient garantis pour tous des bonnes conditions de vie, le respect des droits et la parité des opportunités. Depuis 1965, COOPI a réalisé plus de 600 projets de développement et interventions d’urgence dans 50 pays, employant plus de 30.000 opérateurs locaux et assurant un bénéfice direct à plus de 50 millions de personnes. En Afrique, en Amérique Latine, en Asie et dans l’Europe de l’Est, COOPI favorise l’accès à l’eau et le droit à la santé et à l’instruction des communautés les plus pauvres.

TITRE DE POSTE : Consultant(e) expert en évaluation avec une solide expérience dans les projets humanitaires de santé et nutrition.

TYPE ET DUREE DU CONTRAT : Consultance

LIEU D’AFFECTATION : Tillabery/Tahoua/Agadez

DATE DE PUBLICATION : 15/04/2024

DATE LIMITE DE DEPOT DE DOSSIER : 22/04/2024

COOPI est présent au Niger depuis 2012 avec un bureau de coordination à Niamey, et de bases terrain à Diffa, Agadez, Tillabéry, Tahoua, Maradi. COOPI intervient dans les secteurs de la santé, santé mentale et soutien psychosocial (SMSPS), éducation, protection, nutrition/sécurité alimentaire, WASH, CASH et réduction de risques de catastrophes. Les principaux bailleurs de fonds sont DG ECHO, USAID/BHA, la Coopération Suisse, la Coopération Italienne (AICS), Union Européenne, BPRM, SRF et les agences des nations unies (UNHCR, UNICEF, OIM, OMS, OCHA).

Pour les besoins de conduire une évaluation externe intermédiaire du projet « Réponse d’urgence (RRM) aux besoins en soins de santé, nutrition et soutien psychosocial des populations les plus vulnérables, déplacées et d’accueil, dans les régions touchées par les conflits, au Niger » ECHO/-AF/BUD/2022/92025 financé par ECHO, l’organisation recherche un/une Consultant(e) externe expert(e) en santé et nutrition.

1. DESCRIPTION DU PROJET

  • Objectif général

Améliorer l’état de santé des populations affectées par un choc : conflit armé et mouvement de la population, épidémies ou catastrophes environnementales. Spécifiquement, le projet vise à créer un mécanisme de réponses rapides afin d’assurer une assistance humanitaire en santé aux populations affectées par dit choc.

  • Contexte

Le projet « Réponse d’urgence (RRM) aux besoins en soins de santé, nutrition et soutien psychosocial des populations les plus vulnérables, déplacées et d’accueil, dans les régions touchées par les conflits, au Niger» s’étend sur les régions de Tillabery (Dépt Tillabery, Ayorou, Balleyara, Filingué), Tahoua (Dépt Tahoua/Tebaram, Madaoua, Bagaroua) et Agadez (Ingall).

Le Niger est confronté à un large éventail de besoins humanitaires complexes liés à l’escalade de la violence liée aux conflits, aux catastrophes climatiques et aux défis socio-économiques. Le nombre de personnes dans le besoin est passé de 3,7 en 2022 à 4,3 millions en 2023 (HNO OCHA 2023). Selon le rapport IDH 2023-2024, le Niger se trouve à la 189ème position, l’antépénultième pays de la liste. La violence liée aux activités des acteurs armés dans le pays et dans les zones environnantes au Mali, Burkina Faso et Nigeria a entraîné de graves problèmes de protection et aggravé par l’insécurité alimentaire et la malnutrition chroniques.

Actuellement, des risques de conflits armés sont aussi présents à la frontière avec le Benin et la Nigeria (INSO, 2022). En effet, l’évolution du contexte nigérien, marqué par l’apparition de crises liées aux conflits sur des territoires souffrant déjà de pauvreté chronique, a augmenté les besoins humanitaires et compliqué l’accès. Tillabéri et Tahoua accueillaient respectivement 134 330 et 61 042 personnes déplacées (personnes déplacées internes et réfugiées comprises) au 2 février 2022 (OCHA, 14/06/2022) lorsque d’une relevé d’augmentation, au fin 2023, de 191506 personnes à Tillabéri (OCHA, 01/2023) et de 70 073 personnes accueillies à Tahoua. Le Niger a décrété l’état d’urgence dans les deux régions, avec l’interdiction d’utiliser les motos dans les zones rurales limitant l’accès aux services de santé, les ressources matérielles et humaines aux populations et les activités de la partie des NGOs. La situation sanitaire se détériore, comme en témoignent l’augmentation des problèmes de cas de choléra, de paludisme, de malnutrition, ainsi que le risque d’épidémies, comme la COVID-19, dues à un manque de soins adéquats (PEC), notés dans nos enquêtes dans les sites visités et la population hôte.

Pour faire face à cette situation, ECHO a initialement financé le projet ECHO/-AF/BUD/2022/92025 pour une durée de 13 mois, soit du 1 avril 2022 au 30 avril 2023. À travers d’une requête de modification (RM) présentée en Avril 2023, le projet a été étendu de 13 mois, soit jusqu’au 31 mai 2024. COOPI a donc inclut un nouveau résultat avec des activités et des indicateurs liés, avec une conséquente augmentation du nombre de bénéficiaires, pour mieux répondre à l’urgence à Assamaka.

COOPI a ensuite proposé une RM additionnelle en Novembre 2023, avec des changements au formulaire qui concernent une extension supplémentaire de la durée de 12 mois et l’amélioration de l’efficacité de l’intervention dans un contexte sociopolitique et sécuritaire toujours instable et qui, depuis les évènements du 26 juillet 2023, est alourdit de conséquence sur le plan humanitaire en affectant les capacités de résilience des populations. ECHO a accepté la RM pour une durée totale du projet de 38 mois, s’étendant jusqu’au 31 mai 2025.

Les axes principaux d’intervention sont: (i) le renforcement du mécanisme de veille humanitaire et épidémiologique ; (ii) l’évaluation conjointe des alertes et la réponse rapide aux alertes confirmées ; (iii) la PCIMAS, la prise en charge médicale au niveau des Centres de Récupération et d’Education Nutritionnelle Intensif et l’assistante institutionnelle temporaire ; (iv) le renforcement de la coordination opérationnelle.

2. Objectifs de l’évaluation

Les objectifs spécifiques de l’évaluation à mi-parcours du projet sont les suivants :

2.1 Evaluer l’intervention du projet en respectant les principes OCDE/CAD

2.2 Vérifier les modalités de fonctionnement (gestion technique et financière du projet, mise en œuvre des activités, gestion/qualité des flux d’informations, stakeholder analysis) ;

2.3 Analyse des forces et faiblesses et des problèmes critiques identifiés ;

2.4 Évaluer le degré de réalisation des indicateurs du cadre logique ;

2.5 Recommandations sur la logique d’intervention et, le cas échéant, de proposition de révision.

3. Cadre d’évaluation

L’objectif de cette évaluation est de déterminer si l’intervention est mise en œuvre conformément aux plans et aux normes de qualité externes et internes. Elle évaluera en particulier :

  • Les résultats atteints à mi-parcours et les activités mises en œuvre par rapport aux objectifs et le plan initial fixés dans le document du projet et dans le chronogramme.
  • La pertinence du projet par rapport aux besoins spécifiques du contexte, tenant compte de l’escalade de l’urgence.
  •  Dresser un état des lieux :
  • Du transfert de compétences et formation des agents de santé des CSI;
  • De l’implication des membres des communautés d’accueil comme les mamans PB, les relais communautaires (hommes et femmes), les Comités de protection de l’enfant à niveau communale dans l’activité de surveillance, en tant que points focaux pour la veille humanitaire et les déclenchements des alertes;
  • Des effets inattendus, positifs et négatifs du projet;
  • Des liens de coordination avec les différentes parties:
  • Autres partenaires d’intervention dans la zone (RRM santé et Multisectorielle);
  • Les services de santé de l’Etat et les entités administratives;

4. Critères d’évaluation

L’évaluation devra analyser le projet à la lumière des critères suivants :

La pertinence : le bien-fondé de l’action au regard des objectifs et enjeux déterminés au démarrage du programme. Le programme sera évalué au niveau de sa conception, activités, applicabilité sur le terrain et résultats escomptés. A-t-il dû s’adapter, et dans quelle mesure, pour mieux répondre aux changements survenus dans le contexte au cours de la période de mise en œuvre ?

La couverture : dans quelle mesure la stratégie de ciblage a-t-elle été bien établie et adaptée au contexte, et l’intervention a-t-elle ciblé les personnes qui en avaient le plus besoin ?

La cohérence : la mission analysera d’une part la cohérence interne du projet c’est-à-dire la concordance des moyens et outils mobilisés pour concourir à la réalisation des objectifs, et d’autre part la cohérence externe en appréciant le rôle du projet dans la mobilisation des autres partenaires et le degré de leur implication pour la réalisation des activités.

L’efficacité : l’appréciation du degré de réalisation des objectifs de l’action (niveau de réalisations des activités et d’atteinte des objectifs), l’effectivité de l’action, ainsi que ses éventuels effets attendus et non attendus (positifs ou négatifs).

L’efficience :

Mesure dans laquelle l’intervention a produit jusqu’à présent, et susceptible de produire dans le futur, des résultats de façon économique et dans les temps (bonne gestion des ressources financières et humaines).

1. Capacité d’obtenir les résultats et effets escomptés avec le moins de dépenses de ressources

2. Analyse de la gestion directe de l’initiative : gestion des ressources financières, capacité d’organisation, les relations avec les autorités locales, les institutions, les bénéficiaires directs, en termes de quantité, de qualité et de ponctualité

3 Elaboration d’une analyse coûts/bénéfices : évaluer si les coûts du projet étaient justifiés par les bénéfices atteints

La durabilité : les résultats et effets obtenus sont-ils de nature à se maintenir, voire à s’amplifier, dans le temps ?          Quelles stratégies ont été mises en place lors de la conception et de la mise en œuvre du projet pour garantir la durabilité de l’intervention au-delà de la durée de vie du projet ?

L’impact : la mission appréciera les effets et les impacts produits jusqu’à présent par le projet et qu’il semble raisonnablement capable de produire à court et moyen terme en analysant les réalisations.

Sujets transversaux

En outre, l’évaluation soulignera dans quelle mesure l’intervention a abordé de manière cohérente et systématique les questions transversales suivantes : (a) Intégration des critères d’âge, de genre et de diversité – évaluer dans quelle mesure les besoins.

Bonne Pratique

L’évaluation devrait également permettre de pré-identifier des meilleures pratiques potentielles. L’évaluation doit identifier au moins une bonne pratique, que ce soit en termes de processus ou de systèmes, à acquérir en tant qu’apprentissage interne et à réanalyser pour confirmation à la fin de l’implémentation du projet.

5. PLAN DE TRAVAIL

La méthodologie reste à l’initiative du consultant(e) pour la réalisation de la mission d’évaluation.

Au cours de la phase initiale de l’évaluation, on s’assurera que la méthodologie proposée est suffisamment robuste et représentative et qu’elle utilise une approche participative sûre pour recueillir les informations en assurant la triangulation des données.

L’évaluation sera menée par un évaluateur externe, dans un souci de transparence et d’objectivité accrues. Il utilisera plusieurs sources de données et méthodes de collecte de données pour répondre aux questions d’évaluation, comme indiqué ci-dessous :

  • Ils commenceront par examiner les informations secondaires, y compris les documents du projet tels que l’évaluation des besoins, l’analyse du contexte, la proposition de projet, le cadre logique et les cadres de résultats, les plans MEAL, le rapport d’enquête de base, les rapports de formation, les termes de référence, les rapports d’activité sur le terrain, etc.
  • Ils examineront également toutes les données quantitatives relatives aux indicateurs du projet, en mettant l’accent sur la comparaison des données de base et des données finales existantes, et sur la signification statistique de toute conclusion clairement référencée. Les données de suivi, y compris les données quantitatives et qualitatives recueillies pendant la durée du projet (par exemple, les rapports d’événements, les données d’analyse de la qualité de l’eau, les comités formulés) devraient également être prises en compte dans le cadre du processus d’évaluation. En outre, l’équipe d’évaluation veillera à un examen approfondi des données de suivi et des mécanismes de plainte.
  • Les données qualitatives seront recueillies au moyen des méthodologies suivantes auprès des principales parties prenantes, y compris les bénéficiaires directs et indirects, et en veillant à ce que les opinions et les perspectives des différents sous-groupes (hommes, femmes, etc.) et des personnes les plus vulnérables soient prises en compte :

Observation directe des sites et installations du projet ;

  • Des entretiens avec des informateurs clés (KII) du personnel de COOPI, des autorités locales, des représentants des donateurs, des collègues d’ONG locales et internationales et des participants au projet ;
  • Des discussions de groupe avec les participants au projet, menées selon des méthodes culturellement appropriées afin de garantir une représentation égale et une participation maximale, et de permettre la production de données ventilées par sexe et par âge. Les outils d’évaluation comprendront des questions relatives à l’accès sûr et digne à l’assistance et aux services fournis ;
  • Etant donné l’importance de l’optique de protection dans cette action, les données collectées en relation avec le KOI de l’intégration de la protection seront également utilisées au stade de l’évaluation pour assurer une analyse solide ;
  • Enfin, un atelier participatif avec diverses parties prenantes sera organisé pour analyser les forces et les faiblesses des acteurs du projet et tirer des leçons pour l’action future ; cet atelier suivra la méthodologie et les outils de COOPI pour les revues internes à mi-parcours
  • L’évaluateur produira un rapport d’évaluation final, comprenant les résultats liés à chacune des questions d’évaluation et examinant la mesure dans laquelle les questions transversales ont été intégrées tout au long de la vie du projet. L’évaluateur procédera à une évaluation de la manière dont le projet s’est comporté par rapport à chacun des critères du CAD, en utilisant l’échelle de notation de COOPI pour les évaluations.

Un atelier d’apprentissage sera ensuite organisé pour la validation finale des résultats de l’évaluation et l’identification des principaux enseignements tirés, ainsi que pour dégager un consensus sur les recommandations proposées et établir des plans pour leur mise en œuvre.

6. CALENDRIER D’EVALUATION ET PRODUITS LIVRABLES

L’évaluation aura lieu du 01/05/2024 pour la durée d’un mois. L’évaluation comprendra l’examen des documents et des données du projet, ainsi que la collecte de données primaires, leur analyse et leur interprétation. Les principaux résultats à produire sont les suivants :

      6.1 Le rapport initial d’évaluation, élaboré par le consultant externe, décrivant la méthodologie prévue (y compris la liste complète des entretiens d’information clés, des discussions de groupe, etc. à mener), ainsi que les limites et les stratégies d’atténuation mises en œuvre. ),

        6.2 Le rapport d’évaluation finale, en suivant les lignes directrices et les modèles de COOPI et de ECHO. Les cadres de collecte de données, s’ils sont utilisés, seront également soumis (après anonymisation, le cas échéant) et inclus dans les annexes du rapport d’évaluation final.

Documentation de l’atelier interne, suivant le modèle pour conduire les revues internes à mi-parcours de COOPI.

7. PROFIL DE L’EVALUATEUR

L’évaluation sera faite par un évaluateur externe pour plus de neutralité. Les qualifications requises pour mener à bien cette mission sont énumérées ci-dessous :

Qualifications du ou des consultants

Un expert en évaluation avec une solide expérience dans les projets humanitaires.

– Expérience en santé, SMSPS, protection en cas d’urgence souhaitable ;

– Diplôme universitaire (Master 2, PhD) en santé, protection, méthodes de recherche sociale, MEAL, développement international, action humanitaire ou autres domaines pertinents ;

– Au moins cinq années d’expérience professionnelle dans le domaine de l’évaluation, y compris la direction d’évaluations ;

– Expérience en Santé, Protection, SMSPS en contexte humanitaire ;

– Expérience en réponse humanitaire et urgences humanitaires complexes, de préférence au Niger ou dans la région du Sahel ;

– Solides compétences en réseau pour des relations constructives avec tous les acteurs humanitaires (par exemple OCHA, CICR, agences chefs de file du cluster des Nations Unies, ONG internationales, ONG nationales et organisations de la société civile), les donateurs et les ministères concernés, notamment le ministère de l’Action humanitaire et de la gestion des catastrophes, le Ministère de la Santé Publique et Ministère de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant ;

– Avoir une connaissance suffisante des milieux religieux-traditionnels et de leurs sensibilités;

– Avoir une solide maîtrise des approches d’intervention sensibles au genre et aux conflits ;

– Excellente maîtrise du français, tant à l’oral qu’à l’écrit.

8. MODALITES PRATIQUES

Lieu de la mission

La mission se déroulera au Niger dans la région de Tillabery, Tahoua et Agadez.

Moyens logistiques

Le consultant prendra à ses propres frais les déplacements, l’hébergement et la restauration de son équipe. Il fournira également le matériel informatique nécessaire à l’exécution de sa prestation.

Critères de sélection de l’évaluateur

La sélection du consultant tiendra compte des items suivants :

  • Correspondance entre l’offre et la demande (critères d’exclusion/admission)
  • Qualité générale de l’offre (30%)
  • Qualité de l’approche participative (20%)
  • Références apportées par l’expert (20%)
  • Prix proposé (30%)

Procédures

Etat : un consultant national, nous n’avons pas la charge de sa sécurité.

Aucune donnée ne pourra être utilisée par le consultant concernant cette étude sans l’autorisation écrite de COOPI. Le Consultant agissant en tant que prestataire, il veillera à se présenter en tant que tel pour tous les entretiens tenus dans le cadre de la présente mission.

9. DEPOT DE DOSSIER

Les dossiers de candidature contenant les éléments suivants devront être soumis au plus tard le 22/04/2024 à l’adresse :

[email protected]

Il s’agit de :

  1. La méthodologie proposée pour l’évaluation (3-5 pages)
  2. Le chronogramme détaillé?
  3. Les preuves des expériences en évaluation des projets
  4. Le CV
  5. Le budget détaillé? : qui devra comprendre l’ensemble des coûts liés à la prestation : les honoraires du consultant ou de son équipe, leur per diem et les frais de transports.
  6. Deux références

Cette mission s’inscrit dans le cadre d’une prestation de services. Le consultant sera en charge de fournir un budget détaillé accompagnant sa proposition méthodologique. Les modalités de payement seront précisées lors de la signature du contrat.

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