L’Organisation mondiale de la Santé est une agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies pour la santé publique créée en 1948. Elle dépend directement du Conseil économique et social des Nations unies et son siège se situe à Pregny-Chambésy, dans le canton de Genève, en Suisse.
POSTE : Médecin-conseil, Santé mentale – ( 2309874 )
Date de clôture : 10 décembre 2023 à 22:59:00
Emplacement principal : Congo-Brazzaville
DESCRIPTION DES DEVOIRS
Le titulaire devra effectuer les tâches suivantes : • Fournir un soutien technique et des conseils aux pays visant à élargir l’accès aux services de santé mentale, de troubles neurologiques et de toxicomanie par le biais des systèmes de santé publique et leur intégration dans les soins de santé primaires ; • Fournir un soutien technique et des conseils aux pays dans la mise en œuvre du Programme d’action contre les lacunes en matière de santé mentale (mhGAP) de l’OMS, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités et l’augmentation de l’utilisation des interventions mhGAP ; • Plaider et diriger des interventions prioritaires en matière de troubles mentaux, neurologiques et liés à l’usage de substances dans des contextes non spécialisés. • Soutenir l’élaboration, la promotion et l’évaluation de politiques, lois, stratégies et normes nationales ciblant et autonomisant les personnes souffrant de troubles mentaux, de handicaps psychosociaux, d’alcool. et la toxicomanie pour mener une vie digne sans stigmatisation ni préjugés ; • Fournir des conseils et des preuves pour des soins multisectoriels et holistiques, y compris des soins communautaires, pour les personnes souffrant de troubles mentaux, de toxicomanie, y compris d’alcool ; • Renforcer les systèmes d’information et la recherche en santé pour générer des données pour les décideurs. • Promouvoir la collaboration des parties prenantes et le développement de partenariats pour placer la santé mentale, le contrôle de la consommation d’alcool et de la toxicomanie dans les agendas nationaux supérieurs. • Guider les initiatives visant à renforcer les capacités des secteurs public et privé. les agents de santé en fournissant des services intégrés contre les MNT au sein des systèmes de prestation de services de SSP, en développant des programmes de formation pour toutes les catégories de personnel de santé, y compris ceux aux niveaux du district et local ; • Plaider et permettre l’inclusion d’interventions connexes tout au long de la vie et du continuum de soins ; l’élaboration et la promotion de politiques et de lois nationales ; et l’orientation des systèmes de santé vers la lutte contre les MNT grâce à leur inclusion dans la couverture sanitaire universelle ; • Renforcer les capacités régionales dans le domaine de la réduction de l’usage nocif de l’alcool et du contrôle de la toxicomanie ; • Contribuer et soutenir le développement d’un programme régional visant à réduire l’usage nocif de l’alcool et d’autres substances et les conséquences associées sur la santé publique ;• Examiner les études et soutenir la recherche menée dans la région dans le domaine de l’usage nocif de l’alcool et d’autres substances et diffuser ceux qui sont les plus utiles ;• Coordonner la collecte, l’examen et la sélection d’outils et de matériels de formation développés par l’OMS en se concentrant sur la collecte de données, l’évaluation et le traitement des méfaits liés aux substances ;• Fournir un soutien et des conseils aux pays sélectionnés dans l’élaboration de politiques nationales ainsi que des plans et programmes stratégiques liés à l’alcool et aux drogues au niveau national ; • Collaborer avec un réseau d’experts et d’autres partenaires, des ONG et l’Office des Nations Unies pour le contrôle des drogues (ONUDC) sur l’usage nocif de l’alcool et d’autres problèmes de toxicomanie. • Exécuter d’autres responsabilités connexes assignées, y compris le remplacement et le soutien des autres, selon les besoins.
QUALIFICATIONS REQUISES
Éducation
Essentiel : Diplôme de médecine et diplôme d’études supérieures en santé publique
Souhaitable : Diplôme universitaire avancé (niveau Master ou supérieur) ou formation spécialisée en psychiatrie ou en sciences sociales liées à l’alcool et à la toxicomanie sera un atout.
Expérience
Essentiel : Au moins 7 ans d’expérience dans le développement, la gestion et la fourniture de services de conseil médical pour le contrôle et l’élimination des MNT par le renforcement des capacités en matière de santé mentale et d’abus d’alcool/substances, au sein de programmes de santé publique, dont au moins 3 ans doivent être au le niveau international.
Souhaitable : Expérience professionnelle pertinente au sein de l’OMS et/ou d’autres agences des Nations Unies, organisations non gouvernementales ou humanitaires. Expérience de terrain dans les pays en développement.
Compétences
Excellentes compétences analytiques et organisationnelles. Capacité à plaider, planifier et mettre en œuvre des projets et des activités.
Compétences de l’OMS
Travail d’équipe
Respecter et promouvoir les différences individuelles et culturelles
Communication
Produire des résultats
Créer un environnement responsabilisant et motivant
Utilisation des compétences linguistiques
Essentiel : Connaissance approfondie de l’anglais. Connaissance du français pour débutants.
Souhaitable :
RÉMUNÉRATION
Les salaires de l’OMS pour le personnel de la catégorie professionnelle sont calculés en dollars des États-Unis. La rémunération pour le poste ci-dessus comprend un salaire de base annuel commençant à 77 326 USD (sous réserve des retenues obligatoires pour les cotisations de retraite et d’assurance maladie, le cas échéant), un ajustement de poste variable, qui reflète le coût de la vie dans un lieu d’affectation particulier, et actuellement s’élève à 3 396 USD par mois pour le lieu d’affectation indiqué ci-dessus. Les autres avantages comprennent 30 jours de congé annuel, des allocations pour les membres de la famille à charge, un congé dans les foyers et une allocation d’études pour les enfants à charge.
POSTE 2 : Réalisation de recherches/enquêtes pour comprendre les obstacles à la diffusion de la communication pour le changement de comportement (CCC) et à l’amélioration des comportements de recherche de soins parmi les personnes déplacées internes dans les communautés d’accueil des États d’Adamawa, Gombe, Taraba et Yobe – ( 2309795 )
Date de clôture : 23 nov. 2023 à 22:59:00
Emplacement principal : Nigéria-Abuja
Contexte :
L’OMS a assuré la mise en œuvre directe du plan de réponse au paludisme chez les déplacés internes et les réfugiés dans les États d’Adamawa, Gombe, Taraba et Yobe de 2021 à 2023. L’intensification de la réponse au paludisme en faveur des personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI) visait à réduire la morbidité et la mortalité associées au paludisme parmi les PDI dans les États d’Adamawa, Gombe, Taraba et Yobe. ces états. Les stratégies de réponse ont souligné la nécessité d’une approche stratifiée de la lutte contre le paludisme dans les États touchés et ont souligné l’accès à la gestion des cas de paludisme au niveau communautaire comme l’une des priorités. Par conséquent, pour garantir l’accès à un diagnostic et un traitement rapides du paludisme parmi les déplacés internes/réfugiés, une gestion communautaire des cas de paludisme a été déployée. Les personnes ressources à orientation communautaire (CORP) et les agents de vulgarisation en santé communautaire (CHEW) ont fourni des services de lutte contre le paludisme pour répondre aux besoins de 423 949 personnes déplacées/réfugiés dans les États d’Adamawa, Gombe, Taraba et Yobe, dans les camps de personnes déplacées et dans les communautés d’accueil.
Pour mieux comprendre les différences dans les efforts de lutte contre le paludisme du point de vue de l’équité, ou pas du tout, Impacte Santé Afrique, une ONG internationale, en collaboration avec le Programme national d’élimination du paludisme et avec le financement du Fonds mondial, a mis en œuvre le projet Malaria. Projet d’évaluation Matchbox sur l’amélioration de l’accès aux interventions contre le paludisme pour les personnes déplacées internes et les populations à risque dans les États d’Adamawa, Gombe, Taraba et Yobe en 2020. Le but de cette étude était d’identifier les obstacles à l’équité à l’accès, à l’adoption et à la rétention dans les programmes de lutte contre le paludisme. dans quatre États, en se concentrant sur les personnes déplacées et les réfugiés et examiner l’efficacité des efforts actuels visant à réduire ou éliminer les obstacles à l’équité en vue d’identifier les opportunités de renforcer et d’étendre les interventions contre le paludisme pour une plus grande couverture et un plus grand impact dans la région.
L’OMS a mis en œuvre les recommandations de la boîte d’allumettes contre le paludisme pour le programme IDP dans ces États. Cela a conduit à l’inclusion d’une sensibilisation au paludisme au niveau des ménages et des communautés en utilisant la communication pour le changement social et comportemental (CCSC) afin d’assurer une sensibilisation et une prise de conscience adéquates au sein des ménages et des communautés d’accueil. L’objectif était de sensibiliser les gens dans les domaines identifiés lors de l’exercice Matchbox pour le Nigéria, notamment : Connaissances entravées par le manque d’accès à l’information, Manque de connaissances sur les endroits où s’adresser pour obtenir des soins de santé ; Connaissances générales, attitudes, pratiques et croyances concernant le paludisme ; Attitudes et croyances négatives concernant les interventions spécifiques contre le paludisme ; Comportements favorables à la santé ; Barrières physiques et environnementales (y compris la sûreté et la sécurité) ; Obstacles financiers ; Expériences problématiques avec les établissements de santé ; Influence des normes de genre ; et Lacunes dans les programmes ou les services.
Raisonnement:
Mettre en évidence les changements dans les comportements de recherche de soins et documenter les obstacles actuels à l’accès aux services de lutte contre le paludisme à travers le projet Malaria IDP dans les États d’Adamawa, Gombe, Taraba et Yobe au Nigéria, du cycle de financement 2021 à 2023 du Fonds mondial.
Tâches du Consultant :
- Élaborer des protocoles d’étude, avec la contribution de toutes les parties prenantes des quatre États de mise en œuvre.
- Définir la méthodologie et les approches d’étude
- Mener l’étude pour :
- Déterminer les défis actuels rencontrés par les bénéficiaires
- Identifier les défis qui ont été relevés au fil du temps parmi les personnes déplacées
- Déterminer ce qui peut être fait différemment pour surmonter les défis identifiés en matière de CCC parmi les personnes déplacées.
- Développer des outils de collecte de données et analyser les données
- Élaborer et soumettre des rapports avec des résultats et des recommandations clairs
Période de consultation : novembre à décembre 2023
Qualifications et expérience
Essentiel : Premier diplôme universitaire en médecine
Souhaitable : Maîtrise en santé publique ou en épidémiologie ou en élaboration de politiques de santé ou en gestion et planification de la santé
- Le consultant doit avoir 5 ans d’expérience dans le domaine du renforcement des systèmes de santé, avec une expérience spécifique dans la conduite d’enquêtes/recherches.
- Expérience démontrable dans l’élaboration d’enquêtes dans un environnement opérationnel complexe
- Preuve de recherches/enquêtes pertinentes antérieures dans le domaine de la santé ou dans un autre secteur, de préférence au Nigeria.
- Une expérience de la mise en œuvre de programmes auprès des personnes déplacées/réfugiés dans un environnement opérationnel complexe sera un avantage.
- Avoir l’esprit d’équipe et être capable de travailler sous pression
