Les violences basées sur le genre (VBG) traduisent le prolongement des rapports de domination hommes femme dans nos sociétés selon le programme des Nations unies pour le développement. Ces violences comprennent « sans s’y limiter, des agressions physiques, sexuelles et psychologiques. Il s’agit également d’une violence perpétrée ou pardonnée par l’Etat ».
Rien que dans le mois d’Octobre 2022 au Sénégal, les médias ont exposé à la Une plusieurs cas de violences fondés sur les genres tels que des femmes tuées par leurs époux, des cas de violences sexuelles, physiques etc…) Sur les angles de traitement par les journalistes, il y a matière à questionnement choisi quant à l’exposition des victimes ou encore la reproduction des préjugés et autres stéréotypes qui contribuent à légitimer les VBG. Les médias jouent un rôle important dans la formation de l’opinion publique et permettent de poser les bons sujets pour combattre ce fléau. Sur la question des VBG, les professionnels de l’information et de la communication, les activistes ont un rôle important à jouer en amplifiant les voix des victimes, en posant les enjeux et défis, en menant des investigations nécessaires pour informer l’opinion publique , également dénoncé les cas de VBG mais garantir le respect des droits des victimes. Il devient ainsi urgent de poser le débat sur le traitement des vbg par les professionnelles de l’information pour une approche harmonisée dans la réponse contre les VBG. En effet, une enquête réalisée par le groupe de recherche genre et société de l’université Gaston Berger de Saint Louis publiée en 2021 a indiqué que « malgré les défauts notés dans le niveau de prix en compte des VBG par les médias, il existe des opportunités et des potentialités à exploiter pour une meilleure implication des médias dans la sensibilisation contre les VBG ». L’étude révèle que les populations sénégalaises enquêtées « ont estimé que le mode de traitement des VBG participe de façon significative à sensibiliser (70%), à informer (64%) et à éduquer (48%) les populations sur la question. Pour 44% des enquêtés, les médias participent à la diminution du phénomène. toutefois, La presse écrite est le média qui traite le plus des VBG. Cependant, le champ lexical utilisé sort du vocabulaire journalistique et frise le sensationnel. Il a été noté durant cette année, plusieurs cas de féminicides dans le pays et il devient impératif d’analyser l’angle de traitement arboré par les professionnels de l’information qui constituent les principaux canaux de diffusion de ces VBG. C’est dans ce sens que l’association des professionnels de l’information sur le genre (APIG), mise en œuvre dans le cadre du Women Count, entend organiser un forum de discussion dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Ce forum est un creuset de discussion entre professionnels de l’information, universitaires et société civile pour favoriser une prise de conscience par les acteurs médiatiques d’un traitement plus adéquat des VBG. A travers cette rencontre, l’association des professionnels de l’information sur le genre entend favoriser un cadre d’échange avec les médias sur le traitement de ces questions. L’écosystème médiatique comprend les animateurs, les activistes, les journalistes, la société civile entre autres.
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Devoirs et responsabilités |
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Objectif Général
L’objectif général de ce forum est de contribuer à un meilleur traitement médiatique des informations relatives aux VBG Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques de ce forum sont de :
Résultats attendus
Méthodologie Le forum se tiendra à Dakar dans un réceptif hôtelier de 15h30 à 19h30. Les discussions seront animées par cinq (05) professionnels de l’information soutenues par des chercheurs qui ont travaillé sur les violences basées sur le Genre dans les médias, des membres de la société civile et des activistes féministes. Acteurs ciblés Les personnes ciblées dans le cadre de ce forum sur le traitement des violences basées sur le genre par les médias sont au nombre de 50. Ils seront composés de professionnels des médias (organisations de journalistes , doyens de la presse , journalistes , chefs de desk société , animateurs télévision et radios ) , les étudiants en journalisme , la société civile (organismes travaillant dans le domaine des VBG) , les acteurs communautaires (badien gokh) , les universitaires (chercheurs et enseignants) Ordre du jour provisoire
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Compétences |
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Compétences recherchées
Valeurs fondamentales / Principes directeurs : Valeurs fondamentales :
Les compétences de base :
Compétences fonctionnelles
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Compétences et expérience requises |
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Éducation
Diplôme d’études supérieures en journalisme, statistique, en droit, études sur le genre, sciences sociales ou formation équivalente dans un domaine pertinent. Spécialisation/diplômes en égalité femmes-hommes sera un avantage. Expériences
langues Une maîtrise du français à l’écrit et à l’oral est nécessaire, ainsi que la maîtrise orale de la langue nationale wolof. L’anglais est un atout. Documents à fournir Le dossier de soumission comprend pour chaque consultant, le formulaire P11 rempli et signé ainsi que les diplômes en lien avec le sujet du forum. Candidature : Toutes les candidatures doivent inclure (en pièce jointe) le formulaire de notice personnelle d’ONU Femmes (P-11) rempli, qui peut être téléchargé sur http://www.unwomen.org/about-us/employment . Veuillez noter que le système ne permet qu’une seule pièce jointe. Les candidatures non accompagnées du formulaire P-11 de l’ONU Femmes seront échouées comme incomplètes et ne seront pas prises en compte pour la suite de l’évaluation. |