L’Agence publique EXPERTISE FRANCE recrute pour ces 03 postes (01 Février 2024)

L’Agence publique EXPERTISE FRANCE recrute pour ces 03 postes (01 Février 2024)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 03 postes

Lieu du Travail : RCA/RDC/Cameroun

Description de l'emploi

Expertise France est l’agence publique de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique. L’agence intervient autour de quatre axes prioritaires :

  • gouvernance démocratique, économique et financière ;
  • paix, stabilité et sécurité ;
  • climat, agriculture et développement durable ;
  • santé et développement humain.

Dans ces domaines, Expertise France assure des missions d’ingénierie et de mise en œuvre de projets de renforcement des capacités, mobilise de l’expertise technique et joue un rôle d’ensemblier de projets faisant intervenir de l’expertise publique et des savoir-faire privés.

Poste 1 : Conseiller sur la question des solutions au déplacement interne (H/F) (RCA)

Description de la mission

Descriptif du projet : L’expert soutiendra le Coordinateur Résident des Nations-Unies pour coordonner l’action de l’ONU et de ses partenaires sur la question des solutions durables au déplacement interne.

 

Descriptif de la structure d’accueil : Bureau du Coordinateur Résident de l’ONU.

  •        Autorité directe sous laquelle travaillera l’ETI : Le CR ou la personne en charge de son bureau
  •       Composition (effectif et fonctions) de l’équipe/service au sein duquel travaillera l’ETI : Le Coordinateur Résident et son équipe, soit 9 personnes

Descriptif de la mission : 

Sous la direction générale du Coordonnateur Résident des Nations Unies et la supervision directe du chef de son bureau, en étroite collaboration avec les principaux collègues de son bureau et conformément au plan de travail de ce dernier, le Conseiller en solutions travaillera avec les principales parties prenantes en RCA pour soutenir l’équipe pays des Nations Unies (UNCT) et les organes de coordination nationaux / locaux pertinents tels que le Groupe de travail sur les solutions durables et d’autres groupes de travail régionaux sur les solutions.

Les principales parties prenantes des solutions comprennent les communautés déplacées touchées, les autorités gouvernementales nationales et régionales, les donateurs/partenaires, les agences des Nations Unies, les ONG internationales et nationales, la société civile, le secteur privé et le monde universitaire.

Le Conseiller en solutions jouera un rôle clé pour soutenir la mise en œuvre en RCA du Plan d’action du Secrétaire général des Nations Unies sur le déplacement interne et collaborera étroitement avec le Bureau du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les solutions au déplacement interne et le Groupe directeur des Nations Unies sur les solutions au déplacement interne.

Il / elle mobilisera l’expertise mondiale disponible telle que celle de l’Observatoire des déplacements internes (IDMC) et du Service conjoint de profilage des PDI (JIPS) pour promouvoir et faire progresser la mise en œuvre des programmes et activités de solutions au déplacement interne.

Il renforcera également les efforts visant à mobiliser les ressources financières nécessaires contribuant à l’amélioration durable des conditions des communautés déplacées. Le conseiller en solutions sera détaché à plein temps auprès du bureau du Bureau du Coordonnateur Résident en RCA.

Description du projet ou contexte

Principales tâches et résultats attendues :

1   Fournir un soutien stratégique et technique au Coordinatrice Résident et à l’UNCT pour diriger des partenariats nationaux/locaux sur les solutions et pour que les stratégies et programmes de l’ONU aient une approche de solutions au déplacement :

  1. Fournir des conseils et une coordination pour soutenir l’équipe de pays des Nations Unies sur l’engagement stratégique et la programmation des agences sur les solutions au déplacement interne entre les acteurs humanitaires, de développement et de paix. –
  2. Agir en tant que lien entre le Coordinateur Résident et les programmes individuels des agences des Nations Unies, en se tenant au courant des interventions et initiatives pertinentes des programmes des agences des Nations Unies et, en lien avec OCHA, s’assurera que ces programmes sont coordonnés et appuiera leur coordination si besoin
  3. Promouvoir/conseiller sur la manière de tirer parti des investissements programmatiques des acteurs du développement et de l’humanitaire par rapport aux objectifs de plaidoyer liés à l’inclusion des personnes déplacées dans la planification et la priorisation nationales.
  4. Fournir des outils techniques et opérationnels pour aider les autorités et les agences des Nations Unies, ainsi que d’autres parties prenantes, à intégrer les réponses de développement multisectorielles et à long terme nécessaires à la résolution des déplacements internes.
  5. Veiller à ce que la question des solutions soient intégrées dans le travail des mécanismes de coordination de l’équipe de pays des Nations Unies, le cas échéant.
  6. Soutien au renforcement de la conceptualisation et de l’intégration de solutions durables dans le travail sur les liens entre l’action humanitaire, le développement et la paix par les agences des Nations Unies et d’autres parties prenantes concernées.
  7. Fournir une analyse combinée des données humanitaires, de développement et de paix et des preuves sur les solutions dans les instruments de coopération pour le développement et pour l’aide humanitaire
  8. Organiser ou contribuer à des évaluations et analyses d’impact conjointes, en plaidant pour des approches communes, l’identification de résultats collectifs et une programmation fondée sur des preuves sur des solutions pour garantir la cohérence et éviter la duplication des efforts.
  9. Soutenir les activités de mobilisation de ressources pour les activités et programmes de solutions sous la direction de l’équipe ONU pays et/ou du Coordinateur Résident.

2   Faciliter et promouvoir l’appropriation et les capacités nationales/locales en matière de stratégies de solutions et de prévention des déplacements internes

  1. Lancer ou soutenir les efforts visant à renforcer les capacités et les infrastructures nationales pour trouver des solutions, par exemple en créant des groupes de travail nationaux multipartites sur les solutions, des unités de solutions au sein d’un ministère ou d’une agence gouvernementale garantissant l’action et la participation des personnes déplacées, en particulier des femmes déplacées.
  2. Soutenir la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités requises auprès des partenaires, du gouvernement et des mécanismes de coordination existants afin d’améliorer les processus de collaboration sur les solutions.
  3. Soutenir la capacité du gouvernement aux niveaux national, régional et local à opérationnaliser une stratégie nationale au déplacement interne.
  4. Fournir un soutien au gouvernement, dans la mesure du possible, pour l’élaboration d’une stratégie/plan d’action national sur les solutions au déplacement interne et les politiques associées en lien avec la stratégie régionale, la Déclaration de Yaoundé et la Plateforme régionale d’appui aux solutions pour les personnes déplacées de force de la crise centrafricaine, y compris l’identification des priorités et des opportunités potentielles.
  5. Améliorer l’appropriation nationale/locale de la collecte de données, le profilage des personnes déplacées et des communautés d’accueil, l’analyse de l’économie socio-économique/politique, la mesure des progrès vers des solutions et l’application à la programmation de solutions nationales/locales. Une attention particulière doit être accordée à la collecte de données désagrégées et à l’analyse des conséquences différenciées selon l’âge, le sexe et la diversité. – Aider les autorités et les partenaires à surveiller et évaluer systématiquement les programmes de solutions pour un ajustement rapide et une correction de cap si nécessaire.
  6. Soutenir les activités de plaidoyer et de partage des connaissances avec les autorités nationales/sous-nationales/locales et d’autres parties prenantes concernées.

3  Entretenir des relations de travail positives créer des synergies et gérer les flux d’informations entre et parmi les principales parties prenantes, notamment les homologues gouvernementaux, les points focaux/agences des Nations Unies, les ONG internationales, le secteur privé, la société civile et la communauté des donateurs afin que les projets aient le plus d’impacts possible.

  1. Établir et entretenir un réseau de parties prenantes clés, notamment avec des homologues nationaux et infranationaux, des ONG, la communauté des donateurs, la diaspora, le secteur privé et le monde universitaire.
  2. Contribuer au dialogue politique pertinent et aux processus d’élaboration de politiques.
  3. Soutenir les échanges et les contributions des conseillers de haut niveau, en facilitant leurs missions dans le pays lorsque cela est nécessaire et en maintenant la dynamique autour des questions de déplacement, y compris de solutions.
  4. Participer activement aux réseaux mondiaux de pratiques sur les solutions et à d’autres forums de réseautage de connaissances et partager des informations pertinentes avec les agences des Nations Unies.

Profil souhaité

Qualifications : Diplôme universitaire supérieur (maîtrise ou équivalent) en développement international, affaires internationales, études sur les migrations et les déplacements, ou dans un autre domaine pertinent. Un diplôme universitaire de premier cycle sera également pris en considération avec deux années supplémentaires d’expérience professionnelle pertinente. ). Excellente maîtrise du français (Niveau C1 au moins dans le système CECR) a et très bonne maîtrise (au minimum) de l’anglais (Niveau B1 au moins dans le système CECR).

 

Expérience professionnelle : Au moins 7 années d’expérience pertinente dans le secteur public (national ou multilatéral, y compris l’ONU), privé (université, secteur non gouvernemental, entreprise), avec un niveau de responsabilité croissant. Au moins 4 ans d’expérience dans des contextes de crise et fragiles avec une solide expérience pertinente en matière de déplacements forcés et de développement/solutions durables. Une expérience dans le domaine de la coordination humanitaire serait un atout.

Expérience démontrée en matière de gestion et de leadership ; expérience démontrée en programmation, développement de partenariats et mobilisation de ressources ; excellentes compétences en matière de coordination, de négociation et de communication, ainsi que capacité à mobiliser le soutien d’un large éventail de partenaires (public, privé, société civile et monde universitaire).

Informations complémentaires

Documents à fournir :

  • CV ;
  • Lettre de motivation.

Date limite de candidature : 03/03/2024 23:55

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Poste 2 : Expert(e) technique placé(e) auprès de la plateforme de recherche internationale en santé mondiale – PRISME RDC (H/F)

Description de la mission

Descriptif du projet :

La coopération scientifique en santé entre la France et la RDC autour de l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de Kinshasa s’est formalisée par la création de la « Plateforme de recherche internationale en santé mondiale – République Démocratique du Congo » (PRISME RDC) le 4 mars 2023. Cette plateforme de recherche rassemble les grands acteurs de la santé publique en France et en RDC, signataires de l’accord : le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention de RDC, l’Université de Kinshasa, l’INRB, l’ANRS-MIE, l’INSERM, l’IRD, l’Université de Montpellier et l’Ambassade de France en RDC.

Elle a pour objectifs de mener des actions de réalisation de projets de recherche en santé mondiale et des actions de formation à la recherche en santé mondiale. Les recherches entreprises peuvent être opérationnelles ou fondamentales, visant à apporter des réponses concrètes aux enjeux de santé publique et à l’amélioration de la santé des populations dans une approche « Une seule santé », la RDC étant membre de l’initiative PREZODE depuis début mars 2023.

Les principes de sa mise en œuvre incluent :

  • La promotion de la recherche interdisciplinaire de type fondamentale, clinique, thérapeutique, vaccinale et/ou épidémiologiques, sans restriction de thématiques d’intérêt en Santé Publique ;
  • Le respect des priorités nationales incarnées par les programmes nationaux de lutte contre les maladies infectieuses émergentes et ré émergentes (VIH /SIDA, hépatites, tuberculose, infections sexuellement transmissibles, maladies infectieuses émergentes, etc.)
  • La formation à la recherche de jeunes chercheurs ;
  • Une recherche décloisonnée intégrant les bénéficiaires finaux des programmes de recherche et respectueuse de l’environnement ;
  • Les trois missions de PRISME RDC se déclinent comme suit :
  • Fournir un cadre de réflexion et de concertation favorisant la mise en commun des savoirs et l’identification des thématiques et priorités de recherche ;
  • Fournir un cadre de mis en œuvre des recherches de la conception à la valorisation des résultats à l’échelon national, régional et continental ;
  • Fournir un espace de mutualisation d’actions et de moyens aux différents acteurs en santé mondiale ;

Descriptif de la structure d’accueil : INRB

  •  L’ETI est rattachée au responsable de PRISME RDC, le Professeur Steve Ahuka.  Il,elle sera également en lien étroit avec l’ambassade de France en RDC, et avec les équipes de l’ANRS|MIE en charge d’accompagner les équipes de recherche et d’animer le réseau international dont PRISME RDC est l’un des membres ;
  •  Composition (effectif et fonctions) de l’équipe/service au sein duquel travaillera l’ETI : L’INRB est la structure d’hébergement de la plateforme de recherche internationale PRISME RDC susmentionnée ; les structures de recherche présentes comportent différentes unités entre autres : virologie, séquençage, bactériologie, parasitologie et biochimie ; hématologie, entomologie…
  • Le site comprend des salles de travaux pratiques, de réunions, un amphithéâtre et accueille déjà des ETI belges, nippons et américaines ;

 

Descriptif de la mission :

Dans le cadre de ses fonctions, l’ETI sera chargé(e) d’accompagner le responsable de PRISME RDC dans l’opérationnalisation des missions de la récente plateforme, et notamment :

  • Animer la collaboration scientifique franco-congolaise dans le champ de la santé mondiale et particulièrement le VIH/SIDA, hépatites virales, la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles (IST) et les maladies infectieuses émergentes ;
  • Contribuer aux activités de formation dispensées par l’INRB, en lien avec les autres institutions signataires du partenariat ;
  • Contribuer aux activités de valorisation de la recherche menée dans le cadre de PRISME RDC :
  • A travers l’accomplissement de ces missions, l’ETI contribuera au déploiement du partenariat scientifique franco-congolais autour de PRISME RDC et au renforcement de sa visibilité au niveau national et international. L’ETI accompagnera en outre le Responsable de PRISME RDC dans son activité de gouvernance du partenariat, en participant aux réunions des différentes instances du partenariat (Comité de Pilotage Stratégique, Cellule d’animation scientifique).

Description du projet ou contexte

Principales tâches et résultats attendus :     

L’ETI appuiera l’action du Responsable de PRISME RDC et à ce titre aura deux tâches principales :

  • Accompagnement scientifique du partenariat, consistant à :
  • Travailler étroitement avec les programmes nationaux afin d’identifier les priorités de Santé Publique du pays et accompagner le développement de nouveaux projets de recherche en lien avec ces priorités ;
  • Appuyer le développement de nouveaux projets de recherche dans le cadre de PRISME RDC et particulièrement dans le périmètre thématique de l’ANRS | MIE en réponse à des besoins exprimés localement ;
  • Suivre les programmes de recherche et s’assurer des moyens nécessaires apportés pour leur bon déroulement ;
  • Contribuer à la transmission des connaissances et promotion des résultats des études aux décideurs politiques nationaux et continentaux ;
  • Participer au développement d’une animation scientifique ;
  • Participer au développement de nouvelles collaborations, de nouveaux partenariats, entre les équipes de recherche locales et françaises, auprès de bailleurs français et internationaux, signataires ou non de PRISME RDC ;
  •  Renforcement stratégique du partenariat, consistant à :
  • Assurer la liaison entre les partenaires de PRISME RDC ;
  •  Contribuer aux réflexions stratégiques et scientifiques menées dans le cadre de PRISME RDC ;
  •  Développer les outils nécessaires au bon fonctionnement de PRISME RDC (règlement intérieur, rapport scientifique et financier annuel, évaluation des demandes budgétaires, etc.) ;
  •  Répondre aux consultations/demandes d’expertise éventuelles de l’Ambassade de France en RDC ;
  • Contribuer au travail normatif sur les thématiques VIH/hépatites/IST/TB mené par l’OMS par l’intermédiaire de ses bureaux régionaux et nationaux, en collaboration avec les chercheurs français et locaux.
  •  Assurer une représentation française via de la fourniture d’expertise auprès des instances nationales et internationales

Profil souhaité

Qualifications :     

  •  Doctorat en Médecine ou pharmacie, ou diplôme de troisième cycle en santé publique, en sciences sociales, ou dans le domaine de la santé ou emploi hospitalo-universitaire centré sur la recherche.
  • Excellentes compétences organisationnelles.
  • Excellentes capacités de communication scientifique, technique et politique avec des interlocuteurs de haut niveau (Ministères, Organisation internationales, Ambassade)
  •  Connaissance des grands enjeux de la recherche collaborative à l’international et des problématiques de la santé mondiale
  • Capacité confirmée d’encadrement et de formation
  • Aptitude à superviser des projets
  • Connaissance dans la gestion et la prise en charge de maladies infectieuses émergentes
  • Bonne connaissance des règles éthiques de la recherche et bonnes pratiques cliniques dans le cadre de la recherche clinique internationale
  • Grande capacité de rédaction
  •  Capacité à mobiliser un réseau pour des activités régulières

Expérience professionnelle :     

  • Expérience à l’international, notamment dans les pays à revenu faible et intermédiaire
  • Expérience confirmée dans la conduite de projets de recherche sur les maladies infectieuses, idéalement dans le domaine de la recherche clinique et/ou opérationnelle
  • Expériences d’enseignement et de recherche dans les domaines de la santé publique et/ou des maladies infectieuses.
  • Expérience préalable dans l’animation scientifique
  • Expérience dans la construction de projets et partenariats multilatéraux
  • Participation à des projets de recherche internationaux (ANRS-MIE, Horizon Europe, etc.) ou des projets de coopération santé internationaux (l’Initiative, OMS, …).
  • Nombre d’années d’expérience pertinente souhaité : 4 à 8 ans ;

Informations complémentaires

Documents à fournir :

  • CV ;
  • Lettre de motivation.

Date limite de candidature : 03/03/2024 23:55

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Poste 3 : Conseiller.e technique en recherche-innovation auprès du Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation du Cameroun (H/F)

Description de la mission

En coordination avec le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France et le ministère camerounais de la recherche scientifique et de l’innovation, l’ETI contribuera à l’instauration effective et au développement du hub de recherche franco-camerounais d’Afrique centrale et d’un écosystème de recherche-innovation au Cameroun.

 

Principales tâches et résultats attendus :

Dans le cadre des pouvoirs qui lui sont délégués, l’expert(e) sera responsable des tâches et responsabilités suivantes :

  • mettre en œuvre la « déclaration d’intention relative au Cameroun Hub de Recherche en Afrique centrale » signée le 3 avril 2023 entre les ministres camerounais et français chargés de la recherche en concentrant les moyens financiers de programmes français, européens et multilatéraux déjà existants ;
  • mettre en œuvre l’« accord-cadre de coopération en matière de recherche scientifique » entre le MINRESI et le CNRS signé le 3 avril 2023 entre la Ministre de la recherche et de l’innovation du Cameroun et la Présidente Directrice générale du CNRS ;
  • assurer le suivi et l’insertion des jeunes chercheurs ayant effectué des mobilités en France en particulier ceux ayant bénéficié de bourses du Nouveau Sommet Afrique France ;
  • promouvoir la mobilité de recherche entre la France et le Cameroun et l’établissement d’une mobilité croisée effective ainsi que l’instauration de projets ou de manifestations de recherche entre centres de recherche camerounais et français comme l’Université de Paris Saclay, CY Cergy Paris Université, le Campus Condorcet et bien d’autres ;
  • suivre la mise en place du partenariat Hubert Curien (PHC) Cameroun – le premier d’Afrique sub-saharienne – qui permettra des échanges croisés d’enseignants-chercheurs et de doctorants français et camerounais en attribuant des financements pour une période de 3 ans en relation avec le SCAC de l’Ambassade de France ;
  • suivre, en relation avec les autorités françaises et camerounaises compétentes,  les projets d’appui à de nouvelles infrastructures de recherche (notamment le centre de bio-géosciences en relation avec l’IRD) et la rénovation et l’équipement de laboratoires de recherche camerounais existants ;
  • Informer le MINRESI des possibilités de financement de la recherche à travers les mécanismes français, européen et internationaux mis en œuvre et assurer une veille sur l’utilisation des différents programmes mis en œuvre ou qui pourraient l’être ;
  • dynamiser les commissions mixtes de recherche entre le Cameroun et les autres pays d’Afrique centrale et contribuer au renforcement des relations de recherche avec eux;
  • suivre, pour ce qui concerne le MINRESI, la mise en œuvre du projet du Fonds Equipe France, d’un montant total de deux millions d’euros portant sur l’écosystème d’incubation franco-camerounais et les start-up en particulier au niveau de l’incubateur de transformation alimentaire de l’IRAD, de l’incubateur de fabrique des matériaux d’écoconstruction de la MIPROMALO et de l’incubateur de production et de transformation des énergies renouvelables de l’IRGM  ;
  • œuvrer, en relation avec l’IRD et l’Ecole des Chartes, à la mise en place d’une banque de données des chercheurs et des ressources informationnelles ainsi que d’une stratégie de veille pour la maintenir à jour dans le domaine scientifique au Cameroun et en Afrique centrale ;
  • instaurer une veille sur les activités de co-publications scientifiques entre la France et le Cameroun avec une attention particulière pour l’émergence de jeunes chercheurs camerounais ;
  • contribuer à la révision ou à l’élaboration des statuts des instituts de recherche camerounais ;
  • assurer le lien entre le MINRESI et les centres de recherche français implantés au Cameroun ;
  • promouvoir le continuum formation à la recherche/recherche en coordination avec l’ETI positionné auprès du MINESUP ;
  • participer à l’organisation des manifestations scientifiques ainsi que les activités de sensibilisation à la recherche, de médiation scientifique du MINRESI ou en relation avec lui.

Description du projet ou contexte

Le secteur de la recherche représente, dans la relation bilatérale, un facteur d’apaisement qu’il convient de promouvoir. La Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation évoque à ce propos « une relation plus que centenaire avec la France » pour témoigner de cette absence de rupture brutale lors de la décolonisation. La France est l’un des rares, voire même le seul, pays à coopérer dans ce domaine. La Ministre a également évoqué, à plusieurs reprises, une approche partenariale « gagnant-gagnant ». A travers la co-construction et la coopération, l’objectif est bien celui du co-développement.

Un expert technique international est déjà positionné auprès du MINESUP. Il s’agit de faire de même au niveau du MINRESI pour prendre en compte l’importante dynamique de la coopération/développement récemment initiée dans ce secteur.

Depuis dix ans les co-publications franco-camerounaises ont doublé et le Cameroun figure désormais au premier rang des pays d’Afrique Sub-saharienne (hors Afrique du Sud) en la matière. Le Cameroun représente aussi le pays qui accueille le plus grand nombre de projets du CNRS de toute l’Afrique sub-saharienne. Il est enfin le deuxième partenaire de l’Université Paris-Saclay en Afrique sub-saharienne.

A l’occasion de la Semaine de la recherche camerounaise en France, une importante délégation (31 membres), conduite par le représentant du Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP) et la Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (MINRESI), s’est rendue en France du 3 au 7 avril 2023. Au terme de cette mission, le « Hub de recherche franco-camerounais en Afrique centrale » a été officialisé par la signature d’une déclaration d’intention conjointe par les ministres camerounais et français ; un accord-cadre a été signé entre le MINRESI et le CNRS et de nouveaux moyens et outils vont être mobilisés au service de la coopération entre la France et le Cameroun (bourses du Nouveau Sommet Afrique France, Partenariat Hubert Curien). Le MINRESI soutient également le projet Fonds Equipe France (FEF) “Start’up 237 : 100 projets made in Camer”, lancé fin octobre 2023, qui a sélectionné 100 propositions avec une grande partie d’entre elles provenant des universités et du monde de la recherche. Les Instituts de recherche camerounais ont également construit de nouveaux partenariats ou consolidé ceux qui existaient déjà.

De par les résultats obtenus, on peut considérer que la coopération plus que centenaire qui unit le Cameroun à la France a radicalement changé d’échelle voire de paradigme tant en densité qu’en qualité de la relation bilatérale. La politique et les instruments de coopérations mis en œuvre dans le cadre du Nouveau Sommet Afrique France ont été à la base de cette mutation. Dans ce nouveau contexte, la Ministre de la recherche scientifique et de l’innovation a sollicité l’affectation d’un ETI à même d’accompagner ce processus de développement au sein de son équipe.

 

Descriptif de la structure d’accueil :

Contrairement à bon nombre de pays, le Cameroun a un Ministère entièrement dédié à la recherche scientifique et à l’innovation (MINRESI) distinct du Ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP).

Le Cameroun compte huit centres de recherche publics directement dépendants du Ministère :  l’Agence Nationale de Radioprotection (ANRP), l’Institut National de Cartographie (INC), l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD), l’Institut de Recherche Médicales et d’Etudes des Plantes Médicinales (IMPM), l’Institut de Recherches Géologiques et Minières (IRGM), la Mission de Promotion des Matériaux Locaux (MIPROMALO), le Centre National d’Education (CNE) qui couvre l’ensemble du champ des sciences humaines et sociales et  le Centre National de Développement des Technologies (CNDT). Le MINRESI comptait en 2022 : 1451 chercheurs dont 24 Directeurs de recherche, 76 Maîtres de recherche, 460 Chargés de recherche et 891 Assistants de recherche.

La Ministre de la recherche et de l’innovation est également l’autorité tutélaire de plusieurs centres de recherche français qui ont leur implantation régionale au Cameroun : ANRS MIE (maladies infectieuses émergentes), Centre Pasteur du Cameroun (CPC), établissement public camerounais que la France soutient depuis sa création, IRD, CIRAD qui couvre l’ensemble des domaines relatifs à la forêt, l’environnement et l’agriculture tropicale. Une importante mission du CNRS s’est rendue au Cameroun en février 2022 confirmant son intérêt pour le développement de projets de recherche conjoints avec le Cameroun et, au-delà, avec l’ensemble des pays d’Afrique centrale. La Ministre de la recherche et de l’innovation a sollicité l’implantation d’un bureau du CNRS (qui serait le premier en Afrique francophone) en proposant de mettre à sa disposition un bureau et un immeuble d’accueil pour les chercheurs.

Autorité directe sous laquelle travaillera l’ETI : L’ETI sera placé sous l’autorité directe de la Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation

Composition (effectif et fonctions) de l’équipe/service au sein duquel travaillera l’ETI :

Secrétaire Général

Inspecteur Général

Conseillers Techniques n°1 et n°2

Inspecteurs N°1, 2 et 3

Chef Division des Politiques Scientifiques et de la Planification (DPSP)

Chef Division de la Promotion et l’Appui à l’Innovation (DPAI)

Chef Division de la Valorisation et de la Vulgarisation des Résultats de la Recherche (DVVRR)

Chef Division de la Coopération Scientifique et Technique (DCST)

Directeur des Affaires Générales (DAG)

Profil souhaité

Qualifications : Doctorat (avec HDR de préférence)

 

Langues de travail : Français

 

Expérience professionnelle :

  • expérience avérée et aboutie de coopération dans le domaine de la recherche en Afrique si possible centrale ;
  • connaissance et pratique des mécanismes de coopération française (notamment ceux adoptés dans le cadre du Nouveau Sommet Afrique France), européens et internationaux déployés sur l’Afrique ;
  • parfaite connaissance des enjeux des institutions et des grands systèmes de recherche et d’innovation français tournés vers l’Afrique (GIS Afrique du Campus Condorcet, Université Paris-Saclay, CY Cergy Paris Université, IRD, CIRAD, ANRS…) ;
  • nécessaire expérience d’expatriation d’une durée significative en Afrique sub-saharienne et si possible plus particulièrement en Afrique centrale ;
  • connaissance des acteurs et des réseaux africains de la recherche.

 Critères essentiels :

Basée sur une relation de confiance, une forte dynamique de coopération a été récemment initiée grâce à un partenariat d’exception entre le service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France et le Ministère de la Recherche Scientifique et de l’Innovation. Sa mise en œuvre nécessite l’affectation d’un expert technique rapidement mobilisable et surtout directement opérationnel pour concrétiser sans déperdition les actions définies dans ce cadre et ouvrir dans la foulée à de nouvelles. Pour le MINRESI et le Poste, ce critère est essentiel.

Informations complémentaires

Type de contrat: contrat de travail de droit privé (les agents publics seront détachés auprès d’Expertise France pour la durée de la mission).

Rémunération établie selon la politique de rémunération d’Expertise France: salaire de base + le cas échéant forfait famille + prime de technicité et d’expatriation + prise en charge des frais de logement* et, le cas échéant, de gardiennage* + prise en charge des frais de scolarité* pour les enfants de moins de 21 ans accompagnant l’expert dans le pays de résidence + billets d’avion aller-retour adresse contractuelle – lieu de résidence, soit 1 aller initial, 1 aller-retour intermédiaire, 1 retour final + prise en charge des déménagements* et de visa* + Couverture sociale (CFE, mutuelle, prévoyance).

(Les éléments signalés par une * correspondent à des frais remboursés à l’expert sur justificatifs, dans la limite du budget alloué par Expertise France).

NB: Les candidat(e)s intéressé(e)s par cette opportunité sont invité(s) soumettre leur dossier dans les meilleurs délais, Expertise France se réservant la possibilité de procéder à la présélection avant cette date. 

Documents à fournir :

CV et lettre de motivation.

Date limite de candidature : 10/03/2024 23:55

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