La MINUSCA recrute pour ce poste (26 Avril 2022)

La MINUSCA recrute pour ce poste (25 Avril 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Officier des droits de l’homme

Niveau Requis : Diplôme universitaire supérieur

Année d'Expérience Requise : 3 ans

Lieu du Travail : RCA

Date de Soumission : 09/05/2022

Description de l'emploi

Préoccupé par la crise sécuritaire, humanitaire, des droits de l’homme et politique en République centrafricaine et ses implications régionales, le Conseil de sécurité a autorisé en avril 2014 le déploiement d’une opération multidimensionnelle de maintien de la paix des Nations Unies, la MINUSCA, dont la protection des civils est la priorité absolue. Ses autres tâches initiales comprenaient l’appui au processus de transition; faciliter l’aide humanitaire; la promotion et la protection des droits de l’homme; le soutien à la justice et à l’état de droit; et les processus de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement. La mission nouvellement créée regroupait le Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA). Les effectifs en uniforme actuels de la MINUSCA s’élèvent à 11 650 militaires et 2 080 policiers, et sont chargés de l’objectif stratégique de créer les conditions politiques, sécuritaires et institutionnelles propices à la réduction durable de la présence des groupes armés et de la menace qu’ils représentent. Voir http://www.un.org/en/peacekeeping/missions/minusca/.

Le contexte
Résultats/produits escomptés : – Suivi et établissement de rapports sur les violations des droits de l’homme dans le cadre de la tâche assignée conformément à la méthodologie des Nations Unies accomplie; – Produire des rapports quotidiens, hebdomadaires et mensuels réguliers au QG effectués à temps. – Participation à des réunions de plaidoyer et suivi des affaires avec les autorités locales afin de lutter contre l’impunité achevé. – Participation à des activités visant à renforcer les capacités des autorités locales en RCA réunies. – Renforcement des capacités documenté.

Description de la tâche
Sous la supervision directe de l’Officier principal des droits de l’homme et de son fonctionnaire désigné dans le Secteur et/ou de l’Officier responsable, et dans le cadre des pouvoirs délégués, l’Officier volontaire des droits de l’homme des Nations Unies sera responsable des tâches suivantes : – Recherche et collecte des informations relatives aux questions relatives aux droits de l’homme, y compris leur dimension de genre, à partir de diverses sources de données ; aide à l’analyse de l’information, afin d’y inclure l’impact sur la situation des droits de l’homme en RCA. – Saisit tous les cas dans la base de données des droits de l’homme conformément aux normes relatives aux droits de l’homme et à sa méthodologie. – Maintenir la sensibilisation aux questions actuelles en matière de droits de l’homme dans la Région chargée d’inclure les développements politiques et juridiques pertinents. – Contribuer à l’identification des questions/problèmes relatifs aux droits de l’homme, y compris leur dimension de genre, grâce à de bonnes recherches et analyses et à la préparation en temps opportun de rapports, etc. – Assure la liaison avec les représentants des gouvernements, les organisations non gouvernementales (ONG), les organisations de la société civile, les agences des Nations Unies et d’autres partenaires pour créer des données de référence sur la situation des droits de l’homme dans la Région, en accordant une attention particulière aux groupes vulnérables. – Participer avec d’autres responsables des droits de l’homme à des discussions avec les autorités compétentes et d’autres acteurs influents dans le but de mettre fin aux violations des droits de l’homme ou de les prévenir, ou demander d’autres mesures correctives de la part des autorités pour empêcher que des violations similaires ne se reproduisent à l’avenir. – Rédige divers types de rapports relatifs aux questions relatives aux droits de l’homme. – Participe à des programmes de formation aux droits de l’homme à l’intention des responsables nationaux de l’application des lois, des représentants de la société civile et des organisations non gouvernementales (ONG) de défense des droits de l’homme afin de promouvoir le renforcement des capacités nationales. – Examine les questions relatives aux droits de l’homme, y compris leur dimension sexospécifique, et participe aux discussions avec d’autres spécialistes des droits de l’homme sur l’intégration de ces questions dans les efforts et programmes politiques, humanitaires et économiques. – Contribue à la formulation de plans d’action visant à atténuer les problèmes immédiats et à long terme des droits de l’homme. – Démontre une interaction efficace avec les collègues et les autres parties concernées à l’interne et à l’externe. – Lorsqu’il travaille avec (y compris la supervision) du personnel national ou des homologues (non) gouvernementaux, le titulaire est fortement encouragé à réserver du temps consacré au renforcement des capacités par le biais d’un encadrement, d’un mentorat et d’une formation formelle et en cours d’emploi. – S’acquitter d’autres tâches connexes requises par le superviseur direct.

Critères d’éligibilité
L’âge
27 – 80

Nationalité
Le candidat doit être un ressortissant d’un pays autre que le pays d’affectation.

Exigences
Expérience requise
3 années d’expérience Trois ans d’expérience professionnelle dans un domaine lié aux droits de l’homme. La connaissance des instruments et outils internationaux relatifs aux droits de l’homme pour la promotion et la protection des droits de l’homme est requise. La connaissance du droit international humanitaire est souhaitable. Une expérience de la surveillance des droits de l’homme et de l’établissement de rapports est souhaitable. Une expérience de la recherche et de la rédaction de documents, tels que des rapports, est souhaitable. Une expérience de travail dans un contexte de développement, de conflit ou d’après-conflit est un avantage. Une expérience de travail dans le cadre d’une opération de terrain du système commun des Nations Unies (y compris le maintien de la paix, les missions politiques et les agences, fonds et programmes des Nations Unies) – ou d’une organisation internationale ou non gouvernementale similaire – dans un contexte de conflit ou d’après conflit est un avantage. Une expérience de travail sur des questions thématiques pertinentes pour le mandat de la MINUSCA et/ou une expérience de travail en Afrique centrale est souhaitable.

Domaine(s) d’expertise
Élections et gouvernance, Crise et intervention d’urgence, Développement communautaire

Permis de conduire
Véhicules 4×4, vitesse manuelle Requis

Langues
Anglais, Niveau: Courant, Requis Français, Niveau: Courant, Requis

Niveau de formation requis
Master ou équivalent en Un diplôme universitaire supérieur (Master ou équivalent) en droit, sciences politiques, relations internationales, sciences sociales ou une autre discipline pertinente pour les droits de l’homme. Un diplôme de premier niveau (baccalauréat ou équivalent) en combinaison avec deux années supplémentaires d’expérience qualifiante peut être accepté à la place du diplôme universitaire supérieur.

Compétences et valeurs
• Intégrité et professionnalisme : expertise démontrée dans le domaine de spécialité et capacité à faire preuve de bon jugement; la capacité de travailler de façon indépendante selon des procédures établies dans un environnement politiquement sensible, tout en faisant preuve de discrétion, d’impartialité et de neutralité; la capacité de gérer l’information de façon objective, précise et confidentielle; réactif et orienté client.

• Responsabilité : mature et responsable; capacité d’opérer en conformité avec les règles et règlements organisationnels.

• Planification et organisation : compétences organisationnelles et de résolution de problèmes efficaces et capacité de gérer un grand volume de travail de manière efficace et en temps opportun; la capacité d’établir des priorités et de planifier, coordonner et surveiller (propre) le travail; capacité de travailler sous pression, avec des échéances conflictuelles, et de gérer plusieurs projets / activités simultanés.

• Travail d’équipe et respect de la diversité: capacité à établir et à maintenir des partenariats efficaces et des relations de travail harmonieuses dans un environnement multiculturel et multiethnique avec sensibilité et respect de la diversité et du genre;

• Communication : compétences interpersonnelles avérées; de bonnes compétences en communication orale et écrite, y compris la capacité de préparer des rapports clairs et concis; capacité de communiquer et de faire preuve d’empathie avec le personnel (y compris le personnel national), le personnel militaire, les bénévoles, les homologues et les interlocuteurs locaux provenant de divers milieux; la capacité de transférer des informations et des connaissances à un large éventail de groupes cibles différents;

• Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté d’opérer de manière autonome dans des environnements austères, éloignés et potentiellement dangereux pendant de longues périodes, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, et y compris d’éventuels déplacements importants dans la zone d’opérations si nécessaire;

• Un engagement sincère envers les principes de l’engagement volontaire, qui comprend la solidarité, la compassion, la réciprocité et l’autonomie; et l’engagement envers les valeurs fondamentales de l’ONU.

Autres informations
Conditions de vie et remarques
La mission est renouvelable sur une base annuelle (1er juillet – 30 juin) jusqu’à un maximum de 4 ans. Les renouvellements de contrat sont accordés en fonction du mandat de la Mission, de la disponibilité du budget, de la nécessité opérationnelle et du rendement satisfaisant. Le lieu d’affectation peut changer au cours d’une affectation en fonction de la nécessité opérationnelle; Les Volontaires des Nations Unies peuvent être tenus de travailler n’importe où dans la zone d’opérations de l’organisation hôte, y compris dans des endroits éloignés. La République centrafricaine est un lieu d’affectation non familial avec un environnement de sécurité et de travail difficile. Les consignes de sécurité du Département de la sûreté et de la sécurité des Nations Unies (UNDSS) doivent être strictement respectées dans tous les lieux d’affectation. Le niveau de sécurité du pays est de 4, ce qui limite les déplacements aux seuls déplacements officiels. Actuellement, un couvre-feu s’applique de 22 heures à 5 heures du matin. Le pays est enclavé, avec des possibilités de voyage très limitées, et entouré de pays aux problèmes de sécurité et de volatilité (Cameroun, Tchad, RDC, Soudan, Soudan du Sud). Il y a une situation sociopolitique instable et des troubles sociaux et des griefs, en particulier dans la capitale Bangui, avec de fréquentes grèves de fonctionnaires entraînant des interruptions de la santé, de l’éducation et de la fonction publique, en raison d’années de salaires impayés. Les coupures de courant sont une norme, provoquant l’insécurité dans la ville. La population de Bangui, y compris les expatriés, est préoccupée par l’augmentation de la criminalité résultant directement du coup d’État de mars 2013 par la SELEKA, une coalition de groupes rebelles, et des événements de décembre 2013 qui ont plongé le pays dans le chaos. Le pays est entièrement dépendant du port maritime du Cameroun, situé à 1500 km de là, provoquant une pénurie régulière de produits intérieurs de base. Cette situation exerce une pression énorme sur le personnel. Les infrastructures médicales sont très limitées et les services ne fonctionnent pas correctement. Les conditions de vie sont difficiles en raison du coût élevé de la vie et de la rareté des produits de base et de la nourriture. Les supermarchés ayant une variété d’aliments et de biens de consommation sont disponibles, mais sont coûteux. Des légumes et des fruits frais sont disponibles sur le marché. Il n’y a pas de maison d’hôtes MINUSCA à Bangui. Les possibilités d’hébergement privé sont limitées et l’obtention d’une maison conforme aux mesures de sécurité de l’ONU peut prendre plusieurs semaines. Le personnel de l’ONU à Bangui vit de l’économie locale en louant des appartements et des maisons. Par rapport à il y a quelques années, plus d’hébergements sont disponibles maintenant, mais à un coût élevé. Le partage de l’hébergement est recommandé. Actuellement, tous les Volontaires des Nations Unies en service ont accès à un logement décent garantissant des normes minimales de confort. Le coût mensuel moyen de l’hébergement varie d’environ 1000 USD pour un petit appartement avec des meubles de base, mais pas de générateur d’énergie et d’alimentation en eau courante interrompue, à plus de 2 000 USD avec toutes les commodités. Un dispensaire de l’ONU fournit des soins médicaux de base au personnel de l’ONU et un hôpital de l’ONU est opérationnel depuis août 2014. Un hôpital de niveau II géré par une équipe médicale militaire existe également. Seules quatre compagnies aériennes officiellement reconnues par le système des Nations Unies desservent le pays : Air France (deux fois par semaine), Royal Air Maroc (deux fois par semaine), Kenya Airways (trois vols par semaine) et Asky (trois vols par semaine). Les vols sont parfois sujets à annulation lorsque la volatilité de la situation en matière de sécurité augmente. Un programme de repos et de récupération (R & R) a été rétabli depuis août 2013 et maintenu pour tous les lieux d’affectation de la RCA à une fréquence de 6 semaines. La République centrafricaine est un pays unique et la MINUSCA est une opération unique. Il offre un environnement intéressant et enrichissant, mais nécessite également un niveau mature de sensibilisation à la culture et à la sécurité, ainsi que plus d’endurance et d’engagement qu’ailleurs pour rendre la vie confortable et abordable. Par conséquent, la flexibilité ainsi que la capacité et la volonté de vivre et de travailler dans des conditions difficiles et potentiellement dangereuses, impliquant des difficultés physiques et peu de confort, sont essentielles.

Déclaration d’inclusivité
Le programme des Volontaires des Nations Unies est un programme d’égalité des chances qui accueille les candidatures de professionnels qualifiés. Nous nous engageons à atteindre la diversité en termes de sexe, de soins et de caractéristiques protégées. Dans le cadre de leur adhésion aux valeurs du programme VNU, tous les Volontaires des Nations Unies s’engagent à combattre toute forme de discrimination, et à promouvoir le respect des droits de l’homme et de la dignité individuelle, sans distinction de race, de sexe, d’identité de genre, de religion, de nationalité, d’origine ethnique, d’orientation sexuelle, de handicap, de grossesse, d’âge, de langue, d’origine sociale ou de tout autre statut.

Note sur les exigences en matière de vaccination Covid-19
Les candidats sélectionnés pour certains groupes professionnels peuvent être soumis à des exigences d’inoculation (vaccination), notamment contre le SRAS-CoV-2 (Covid-19), conformément à la politique de l’entité hôte applicable.

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