Le sélectionneur ivoirien, Emerse Faé, très discret sur sa vie personnelle, fait une confidence à propos de son père.
Le coach confie que prendre la tête de l’équipe ivoirienne en pleine compétition de la CAN a été très stressant non seulement pour lui, mais aussi pour son père.
Emerse Faé révèle que son père a eu peur que les choses ne se passent pas comme prévu.
Pour une si grande compétition et à domicile, les attentes des Ivoiriens étaient énormes.
Il fallait avoir un mental de résistant pour porter d’un coup autant de responsabilités. Même si son paternel s’est fait un sang d’encre pour son fils,
Emerse Faé a donné tout ce qu’il pouvait pour le rendre fier.
« Le football en Côte d’Ivoire, c’est plus qu’une religion, et savoir que j’étais « responsable » de l’équipe nationale pour cette compétition lui a mis beaucoup de pression.
Ensuite, j’ai ressenti chez lui un grand soulagement et beaucoup de fierté. Il a vécu ce stress avec moi, peut-être même plus intensément que moi.
Pourtant, j’étais sur place en Côte d’Ivoire et lui à Nantes. Voir son fils porter autant de responsabilités, c’était lourd à gérer. En Côte d’Ivoire, tout le monde vit à travers le football, tout le monde regarde, même les femmes, les enfants, et ceux qui ne sont pas forcément fans de foot.
Lors d’événements comme la CAN, surtout à domicile, tout le peuple est concerné et suit. Mon père craignait que cela ne se passe pas bien pour moi, que le fait de devenir intérimaire, de devenir numéro 1 pour la durée de la compétition, m’impose une pression énorme. Il avait évidemment peur pour moi », a-t-il confié.