Dans une annonce qui électrise le secteur énergétique africain, le Mozambique s’apprête à recevoir une injection financière massive des États-Unis pour son premier projet éolien d’envergure.
L’Agence américaine de financement du développement international (DFC) a dévoilé le 9 juillet 2024 son intention d’octroyer un prêt de 99 millions de dollars (60 milliards de francs CFA) à Globeleq Africa, le producteur indépendant d’électricité chargé de la réalisation du projet.
Ce soutien financier ne s’arrête pas là. La DFC s’engage également à fournir une assurance contre le risque politique à hauteur de 80 millions de dollars, portant ainsi l’engagement total américain à près de 180 millions de dollars. Une somme considérable qui témoigne de la confiance accordée à ce projet novateur.
Le parc éolien, baptisé Central Eléctrica da Namaacha, s’érigera à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Maputo, la capitale mozambicaine.
Avec une capacité prévue de 120 mégawatts, cette infrastructure, dont le coût total est estimé à 268 millions de dollars, promet de transformer le paysage énergétique du pays.
La DFC souligne l’importance stratégique de ce projet, le qualifiant de « premier projet d’énergie éolienne à grande échelle au Mozambique ».
L’agence des États-Unis met en avant les bénéfices attendus : une augmentation de la fourniture d’électricité propre et à faible coût, tant pour le réseau national que pour les marchés régionaux.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à améliorer l’accès à une énergie fiable et durable en Afrique.
Elle illustre également l’intérêt croissant des investisseurs internationaux pour les projets d’énergies renouvelables sur le continent.
Alors que le Mozambique se prépare à accueillir ce parc éolien pionnier, c’est tout un pays qui retient son souffle, anticipant les retombées positives en termes d’emplois, de développement économique et de transition énergétique.
Une nouvelle page de l’histoire énergétique africaine s’écrit, portée par les vents prometteurs de Namaacha.