L’ancien président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a fait une grande promesse aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
En effet, l’ancien dirigeant de la République ivoirienne ambitionne de voir la Côte d’Ivoire renouer les liens avec Niamey, Bamako et Ouagadougou.
Le mercredi 16 octobre 2024, l’ancien chef d’État a déclaré que les relations entre la Côte d’Ivoire et les pays de l’AES, à savoir le Niger, le Mali et Burkina Faso s’amélioreraient s’il revenait au pouvoir au terme de l’élection présidentielle de 2025.
Dans une interview accordée à AFO Media, Laurent Gbagbo a déclaré qu’il considère ces pays comme des « États légitimes ».
Il a également souligné qu’il portait « un bon regard » sur leurs régimes qui, selon lui, sont arrivés au pouvoir « par leurs propres moyens ».
Si les juntes dirigeantes de ces trois pays sahéliens sont arrivées au pouvoir suite à des coups d’Etat, pour l’ancien président Laurent Gbagbo, celà ne fait pas du Niger, du Mali et du Burkina Faso des États moins que les autres.
L’ancien président a déclaré lors de son interview qu’il les voit « comme des États, tout simplement ».
Selon le média international Le Monde, Laurent Gbagbo a par ailleurs, accusé la CEDEAO de passivité face aux rébellions qui endeuillent les pays du Sahel et d’inaction face aux crises ivoiriennes passées.
Rappelons que dernièrement, les relations entre les pays de l’AES notamment le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire se sont dégradées.
La junte militaire au pouvoir à Ouagadougou a récemment accusé Abidjan de vouloir déstabiliser son pays.
Le Burkina Faso a même dernièrement, rappelé tous ses diplomates en Côte d’Ivoire.