La production de blé en Afrique peut être confrontée à divers défis, tels que les changements climatiques, la disponibilité de l’eau et la concurrence avec d’autres cultures.
Cependant, plusieurs pays continuent de promouvoir la culture du blé pour réduire leur dépendance vis-à-vis des importations de cette céréale essentielle. C’est dans cette optique que le Sénégal a annoncé son intention de réduire de 40 % ses importations de blé.
Pour atteindre cet objectif, l’Institut national de recherches agricoles (ISRA) s’est engagé à développer et à fournir en quantité suffisante des variétés de semences de blé adaptées aux conditions climatiques locales, afin de favoriser la culture de cette céréale dans le pays.
Selon son directeur général, M. Seck, l’ISRA a déjà réussi à faire homologuer huit variétés de blé et travaille sur le développement d’autres variétés. Ces avancées indiquent que la mission progresse favorablement en attendant leur certification.
Il est important de noter que le blé n’est pas une culture traditionnelle en Afrique, étant originaire du Moyen-Orient et mieux adapté aux climats tempérés.
Actuellement, le Sénégal dépend largement des importations de blé pour satisfaire ses besoins de consommation, principalement en provenance de Russie et de France.
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