L’Égypte veut attirer davantage d’investissements étrangers pour devenir un acteur clé dans la chaîne de production automobile régionale.
Le gouvernement égyptien veut mieux exploiter ses avantages géographiques. Le but est de dynamiser le secteur industriel et de renforcer l’économie égyptienne sur le long terme.
Pour ce faire, le Premier ministre égyptien, Dr Mustafa Madbouli, a présidé ce vendredi 13 septembre 2024 une réunion pour l’élaboration de normes rigoureuses pour réguler le marché automobile du pays.
Cette initiative vise à protéger les consommateurs, à encourager la production locale et à aligner le secteur sur les objectifs économiques nationaux.
La réunion, qui a rassemblé des ministres clés, des représentants de la Banque centrale et des acteurs majeurs du secteur automobile, a souligné l’importance d’établir un cadre réglementaire clair et transparent.
Les participants ont convenu de la nécessité d’imposer des normes strictes en matière de qualité, de sécurité et de respect de l’environnement aux véhicules importés et produits localement.
Suppression des droits de douane sur les exportations de voitures
Depuis 2019, l’Europe profite de l’abolition des droits de douane sur les exportations de voitures vers l’Égypte, ce qui a stimulé les ventes de véhicules provenant de l’Union européenne.
La part de marché des véhicules européens en Égypte a bondi de 52 % en 2018 à 60 % en 2019.
En 2020, cette part s’est légèrement stabilisée à 59 %, avec un total de 1,6 million de véhicules importés, soit 93 632 véhicules de plus qu’en 2019.
Cinq pays européens dominent les exportations automobiles vers l’Égypte, représentant 84 % des ventes : l’Allemagne, la République tchèque, la Slovaquie, l’Espagne et la France.
Cependant, les marques européennes ne sont pas les seules à tirer profit de ces accords commerciaux avantageux. Les marques asiatiques bénéficient également de cette mesure.