1-0 : c’est sur ce petit score que la Namibie a largement épinglé la Tunisie, ce mardi soir, pour le premier match du groupe E de la CAN 2023. Une victoire historique arrachée avec cœur face à des Aigles de Carthage décevants.
Pourtant, en début de rencontre, rien ne laissait présager ce scénario improbable. La Tunisie, portée par l’engouement de ses nombreux supporters, commence pied au plancher.
Avec deux occasionnettes pour Taha Yassine Khenissi, finalement blessé et remplacé à la 15e, les Aigles de Carthage dominent logiquement.
Mais ce bel élan offensif va vite être douché par des Namibiens très entreprenants. Emmenés par leur attaquant Peter Shalulile, les Brave Warriors se procurent à leur tour plusieurs occasions en l’espace de quelques minutes. Et prennent soudainement confiance.
A partir de ce moment-là, la balance du match penche clairement en faveur des Warriors. Opposés à une Tunisie fébrile, ils accumulent les situations dangereuses sans réussir à concrétiser.
Le bloc bien en place, la Namibie finit logiquement par ouvrir le score dans les derniers instants par Hotto (1-0, 88e).
Une victoire qui permet au petit poucet namibien de prendre provisoirement la tête du groupe E. Là où la Tunisie pointe déjà à la troisième place après le match Mali-Afrique du Sud.
La qualification déjà compromise pour la Tunisie lors de la CAN ?
A l’issue de la rencontre, le sélectionneur Jalel Kadri a tenté de remobiliser ses troupes. Et d’entretenir l’espoir en rappelant que « l’Argentine a également perdu son premier match » lors du dernier Mondial, avant d’être sacrée championne.
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Mais de là à comparer la Tunisie à l’Argentine et les Aigles de Carthage à Messi, il y a un gouffre. Surtout sur la foi de la prestation très inquiétante livrée ce mardi. Sans ressort, et en cruel manque d’idées, les Tunisiens n’ont pas existé offensivement face à une modeste équipe namibienne.
Pour espérer encore se qualifier, il leur faudra impérativement relever la tête dimanche contre le Mali, autre favori du groupe après sa victoire contre l’Afrique du Sud (2-0).
L’essentiel est là : s’il est comptablement encore envisageable, l’espoir tunisien revêt désormais des airs de miracle.
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