Au Burkina Faso, après le massacre d’au moins 170 civils dans plusieurs communes du nord du pays, le président de la transition burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré doit encore faire face à un nouveau coup dur.
Après le Nord, c’est maintenant l’Est du Burkina Faso qu’a ciblé les attaques.
En effet, un nouveau massacre a eu lieu dans la province de la Komondjari à l’Est du pays.
Selon les informations de RFI, si le bilan n’a pas été confirmé par les autorités, les habitants quant à eux, évoquent plusieurs dizaines de victimes.
À en croire le média français, c’est dans la commune de Gayéri, dans la province de la Komondjari à l’Est du Burkina Faso, collée à la frontière avec le Niger, que cette nouvelle attaque aurait eu lieu, plus précisément dans les villages de Bibgou et Soualimou.
Cependant, il est difficile de savoir s’il s’agit réellement d’une attaque perpétrée par des groupes armés ou plutôt par les forces de défense et de sécurité issues de l’armée burkinabè.
Mais, selon RFI, des habitants de la commune ciblée qui ont trouvé refuge à Fada N’gourma, dans la province de Gourma auraient laissé entendre que l’attaque a été commis par des éléments du nouveau Bataillon d’intervention rapide (BIR).
Toujours selon les informations du média français, « les éléments du BIR auraient commis ces exactions dans les villages auxquels ils reprochaient de ne fournir aucun volontaire pour gonfler les rangs des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ».
Ils auraient donc estimé que les villageois étaient de facto complices des groupes armés.
Par ailleurs, le 25 février 2024, une attaque meurtrière dans différentes communes de la province de Yatenga, dans le nord-ouest du Burkina Faso avait fait au moins 170 morts.
Toutefois le capitaine Ibrahim Traoré continue de multiplier les actions pour mettre fin à ces massacres.
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