L’intégration de l’Arabie Saoudite dans les BRICS a donné un nouveau souffle au groupe. L’alliance dispose désormais plus de 45 000 milliards de dollars.
Cette somme dépasse largement la richesse cumulée du G7, marquant ainsi un tournant historique dans la dynamique économique mondiale.
Les BRICS prennent ainsi la tête dans divers domaines économiques cruciaux, tels que le PIB mondial (PPA) et la production pétrolière.
L’année dernière, les BRICS ont entrepris un voyage monumental en ouvrant leurs portes à cinq nouveaux pays, appelés à jouer un rôle central dans la vision du bloc pour 2024.
Cette décision va au-delà d’une simple augmentation du nombre de membres ; il s’agit d’une expansion stratégique qui consolide l’influence économique du bloc.
L’inclusion des Émirats arabes unis, de l’Égypte, de l’Iran, de l’Éthiopie, ainsi que de l’Arabie saoudite, représente une déclaration audacieuse.
Les BRICS surpassent désormais non seulement le G7 occidental dans des domaines économiques clés, mais établissent également un nouveau précédent en matière de collaboration économique mondiale.
La croissance économique impressionnante attendue dans les pays BRICS, avec une augmentation prévue de 85 % de leur population millionnaire d’ici 2034, indique un changement sismique dans l’ordre économique mondial.
Selon les données citées par la revue Le Grand Continent , le groupe des BRICS+ représentera 36 % du PIB mondial et 46 % de la population mondiale, mais il contrôlera également près de la moitié de la production mondiale d’énergies fossiles.
La dynamique pourrait se poursuivre : plus de 20 pays étaient officiellement candidats en 2023 (parmi lesquels le Nigéria, l’Indonésie ou encore l’Algérie), et au total près de 40 États avaient manifesté de l’intérêt pour l’organisation.
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