BRICS+ : en colère, ce pays maghrébin claque la porte du groupe

Blé, maïs, riz, soja : les BRICS+ dominent le marché, les États-Unis et le dollar...

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Dans le contexte d’expansion du groupe, l’Algérie vient de prendre une décision radicale : renoncer définitivement à son ambition d’intégrer les BRICS+.

Cette volte-face, rapportée par le quotidien public El Moudjahid, intervient après le rejet de la candidature algérienne lors du sommet d’août 2023.

Une source gouvernementale citée par le journal affirme que « l’Algérie a définitivement tourné la page, même si elle est membre de la banque des BRICS+ ».

Cette décision traduit une profonde frustration des autorités algériennes face à ce qu’elles perçoivent comme un processus de sélection incohérent et politisé.

Le journal gouvernemental n’hésite pas à qualifier la logique de sélection des BRICS+ d’absurde  et leur démarche de « restrictive ».

 Il pointe du doigt l’exclusion de l’Algérie comme une « incohérence flagrante, tant sur le fond que sur la forme », soulignant que le pays est « de très loin mieux loti que plusieurs pays admis à l’organisation ».

Des manœuvres en coulisses des BRICS+ qui font grincer des dents

L’amertume algérienne se cristallise autour de soupçons de manipulation du processus d’admission.

El Moudjahid évoque sans les nommer deux acteurs qui auraient œuvré en coulisses pour bloquer la candidature algérienne : un pays membre des BRICS, décrit comme agissant « sous les ordres d’un modeste émirat du Golfe ».

 Cette allégation suggère que l’intégration aux BRICS serait davantage guidée par des considérations géopolitiques que par des critères économiques objectifs.

Cette situation met en lumière les tensions et les jeux d’influence qui peuvent exister au sein même du groupe.

L’Algérie, par la voix de son média officiel, accuse certains membres de privilégier des « intérêts mesquins » au détriment de la « rigueur économique ».