Les nouvelles semblent bonnes pour le Niger, l’un des membres de l’AES, et ses dirigeants selon les coulisses de la CEDEAO.
Le pays est en effet, depuis le 26 juillet 2023 sous les sanctions de la CEDEAO. C’était à la suite du coup d’État contre l’ex président Mohamed Bazoum.
Le journal Jeune Afrique indique ce dimanche 18 février 2024 que l’institution sous-régionale « lèvera prochainement les sanctions économiques » prises contre le Niger.
D’après la même source, l’annonce de la levée des sanctions contre le Niger se fera dans moins d’un mois. Surement avant le 10 mars 2024, date de début du Ramadan.
Le journal indique que presque tous les pays de l’organisation sont d’accord que les sanctions soient levées. Seulement « deux ou trois pays sont récalcitrants ».
« Il reste encore deux ou trois pays récalcitrants et qu’il faut rassurer, mais il ne devrait pas y avoir de blocages », aurait assuré un ministre des pays membres à Jeune Afrique.
Si cette levée de sanction s’avère, cela sûrement « une main tendue » de la part de la CEDEAO pour amener les pays de l’AES à ne pas quitter l’institution sous-régionale.
Le 28 janvier dernier, les trois pays membres de l’AES avaient annoncé leur retrait de l’institution. Ceci, avec effet immédiat !
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, les 3 membres de l’AES, accusent la CEDEAO d’avoir pris des sanctions économiques non prévues par la loi contre eux.
Dans ce climat de tension palpable, la CEDEAO veut clairement changer de méthode et passer par le dialogue. C’est ce qui explique l’initiative de la levée très « prochaine » des sanctions contre le Niger. Ceci, malgré le fait que l’ex Président Mohamed Bazoum soit toujours détenu.
Reste désormais à savoir si cela amènera les pays de l’AES à revenir sur leur décision !