Le Bénin ne ferme pas ses portes aux réfugiés burkinabè en quête de refuge malgré les récentes accusations graves du président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.
Selon la presse béninoise, 5 000 réfugiés burkinabè fuyant la menace terroriste sont arrivés dans le nord du Bénin à la recherche d’un refuge.
L’information aurait été rendue publique par le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbedji.
Invité sur une chaîne de télévision béninoise dimanche 21 juillet 2024, Wilfried Léandre Houngbedji, a fait savoir que le Bénin venait d’accueillir 5 000 réfugiés burkinabè.
« Il n’y a pas 48 heures, on a une vague de 5 000 burkinabè qui sont venus au nord du Bénin parce qu’ils cherchent la sécurité, la quiétude », a-t-il indiqué.
À en croire le porte-parole du gouvernement du président Patrice Talon, ce déplacement massif serait dû à la menace terroriste qui sévit au Burkina Faso.
Un acte salutaire du gouvernement béninois qui, intervient à un moment où, le régime militaire en place au Burkina Faso accuse Cotonou de vouloir déstabiliser son pays.
Malgré ses accusations assez graves, le Bénin n’entend pas en tenir compte vis-à-vis de ces réfugiés burkinabè au contraire, les autorités béninoises ont décidé de prendre les mesures nécessaires pour alléger leur souffrance.
Selon le porte-parole du régime béninois actuel, ces réfugiés « ne sont pas refoulés ». « Les personnes qui se déplacent ainsi recherchent la tranquillité. S’ils avaient cette tranquillité chez eux, ils ne chercheraient pas à venir ici », a déclaré M. Wilfried Léandre Houngbédji.
Par ailleurs, il a fait savoir que le Bénin affirme son engagement envers « le panafricanisme et la libre circulation des personnes et des biens au sein de l’espace CEDEAO ».
« Pour ces raisons, nous leur apportons toute l’assistance humanitaire nécessaire afin qu’ils puissent retourner chez eux quand les conditions seront réunies. Mais en attendant, ils n’ont rien à craindre et peuvent vivre protégés comme les Béninois », a-t-il assuré.
Toutefois, il faut dire que ce n’est pas la première fois que le pays accueille des réfugiés burkinabè fuyant la menace terroriste.