Le Kremlin a annoncé ce vendredi 19 mai que l’ancien président américain Barack Obama était désormais persona non grata en Russie, ainsi que 500 autres citoyens américains.
Cette mesure suit de près la mise sur avis de recherche du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) par Moscou.
La liste des personnes interdites d’entrée sur le territoire russe n’a pas été rendue publique, mais le ministère des affaires étrangères a indiqué qu’elle comprenait des responsables politiques, des militaires, des journalistes et des militants des droits de l’homme.
« En réponse aux sanctions antirusses régulièrement imposées par l’administration Biden, l’entrée dans la Fédération de Russie est interdite à 500 Américains », a déclaré le ministre des Affaires étrangères.
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D’après le gouvernement russe, cette décision vise à protéger la souveraineté et la sécurité nationale de la Russie face aux actes hostiles des États-Unis.
Barack Obama n’a pas encore réagi à cette annonce, mais il avait déjà exprimé son désaccord avec la politique russe lors de son mandat.
Il avait notamment qualifié Vladimir Poutine de « dirigeant autoritaire » et imposé des sanctions contre la Russie après l’annexion de la Crimée en 2014.
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