La finance, un domaine d’avenir pour les métiers de l’ingénierie

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Avec les changements d’habitudes des consommateurs et une technologie qui ne cesse de se développer, quelles sont les perspectives d’avenir pour les métiers de la banque, de la finance et de l’assurance ?

Les métiers d’avenir en finances, banques et assurances :

Bien qu’il y ait de nombreux métiers de la banque, finance et de l’assurance, tous ne perdureront pas. En effet, parmi les métiers d’avenir, cinq vont prendre de l’importance :

  1. Le métier de l’ingénierie informatique et data : En effet, le développement de la technologie oblige l’intégration des nouvelles technologies de l’information et de la communication afin de faire face à la dématérialisation de la relation client mais aussi au développement de nouveaux services en lignes concernant les nouveaux systèmes de paiement. Ce métier sera porteur dans le secteur bancaire et dans les sociétés de gestion.
  2. Le métier de l’ingénierie financière : avec une évolution constante des exigences réglementaires dans les banques, et une économie qui ne cesse de se complexifier. Ce métier est important pour les entreprises et les banques.
  3. Le métier de juriste spécialiste compliance : est un métier d’avenir car il ne peut être automatisé et est en constante surveillance des évolutions. De plus, ce métier permet aux établissements financiers de déterminer leur stratégie à moyen terme.
  4. Le métier de chargé de clientèle professionnelle / d’entreprise et conseiller en patrimoine.
  5. Les métiers de la banque qui se tournent vers le web car la banque est multicanale aujourd’hui.

L’évolution constante de la technologie entraine des changements négatifs au niveau des métiers financiers.

En effet, le secteur bancaire est très touché par la dématérialisation et la digitalisation du travail. En 2010, 52% des Français se rendaient en points de vente pour être conseillés, aujourd’hui, ils ne sont plus que 21%. Les consommateurs privilégient la facilité avec l’accès à internet qui leur permet d’obtenir des réponses sans se déplacer et leur permet de réduire leurs frais bancaires.

Cependant, le changement de comportement des Français a des conséquences sur le travail dans les banques. C’est pourquoi, ces dernières optent pour la fermeture de leurs agences.

En effet, après l’annonce de la fermeture de 400 points de vente d’ici 2020 pour la Société Générale et 250 pour LCL d’ici 2019, c’est au tour de la BNP Paribas de fermer 50 agences et de la BCPE d’en supprimer 400.

Les banques doivent faire face à une concurrence naissante avec les fintechs mais aussi et surtout avec les géants du net, ou aussi appelés les GAFAs (Google, Amazon, Facebook et Apple) qui proposent des offres moins couteuses pour les clients. Egalement, il y a une concurrence qui se développe avec les opérateurs de télécommunication tels que Orange Bank qui intègre le digital et l’intelligence artificielle.

Cependant, qui dit suppression d’agences dit suppression d’emplois…

Pour faire face à cela et pour éviter une hausse du chômage, les banques vont déplacer leurs conseillers vers d’autres agences, ou, vont agir sur la pyramide des âges en accélérant les départs à la retraite.

Les banques vont avoir recours à une utilisation massive du Big Data qui va permettre de mieux cibler les clients et d’exploiter leurs données. Ceci sera fait par des salariés qui ont des compétences dans ce domaine, et donc leur poste ne sera pas supprimé.

Egalement, comme les clients utilisent internet pour réaliser leurs actions bancaires, ils ont à leurs dispositions des banquiers en ligne afin de chater avec eux, ceci va également permettre de garder des emplois. Enfin, les banques pensent à opter pour le télétravail.

Source : https://www.dogfinance.com/fr