Les États-Unis ont récemment franchi un cap controversé avec le déploiement de chiens robotisés armés, conçus par Ghost Robotics.
Ces robots, équipés de mitraillettes et d’un système d’intelligence artificielle, peuvent identifier et suivre des cibles, bien qu’ils requièrent une intervention humaine pour initier une attaque.
Ce développement a ouvert un nouveau chapitre dans la militarisation de la robotique, où le coût et l’efficacité ouvrent la porte à une utilisation plus large.
Dans ce contexte, la Chine n’a pas tardé à suivre le pas. Lors des exercices militaires sino-cambodgiens les plus importants à ce jour, baptisés Dragon d’Or, l’armée chinoise a présenté ses propres versions de robots de combat sur quatre pattes, équipés de fusils automatiques.
Plus de 2 000 troupes, dont 760 militaires chinois, ont participé à ces manœuvres qui se sont déroulées à la fois au centre d’entraînement de Kampong Chhnang et en mer, au large de la province de Preah Sihanouk.
L’exercice de 15 jours a également vu la participation de 14 navires de guerre, dont trois chinois, de deux hélicoptères et de 69 véhicules blindés et chars.
Les activités comprenaient des exercices de tir réel, de lutte antiterroriste et de sauvetage humanitaire.
Durant ces exercices, les commandants chinois ont tenu à démontrer les capacités de marche de ces robots, sans toutefois mettre en avant leurs compétences en tir devant les journalistes et les hauts gradés présents.
Le commandant en chef des forces armées cambodgiennes, Vong Pisen, a déclaré que ces exercices « renforceraient les capacités » des deux armées dans la lutte contre le terrorisme.
La controverse autour des robots chiens tueurs s’intensifie à mesure que leur développement et leur déploiement se poursuivent.
Ces machines autonomes, équipées de capacités de tir et guidées par des systèmes d’intelligence artificielle, posent d’importantes questions éthiques.
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