Alger accueille le sommet des pays exportateurs de gaz ce samedi 2 mars 2024. On note la participation des dirigeants tels que l’Iranien Ebrahim Raïssi et l’émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani, dans un contexte de tensions persistantes sur les marchés.
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, dans son allocution, a déclaré que ce sommet est « une occasion d’avoir une vision commune qui préserve à la fois les intérêts des producteurs et des consommateurs ».
Le gaz naturel « joue un rôle essentiel dans la réalisation du développement durable et la satisfaction des besoins mondiaux croissants en énergie », a-t-il ajouté.
Une forte croissance de la demande gazière est prévue en 2024 comparé à 2023, soutenue par des prévisions de températures plus froides et la baisse des prix, selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
L’Algérie « s’emploie à travailler avec toutes les parties », a affirmé le dirigeant algérien, soulignant que « les défis, aujourd’hui, nous imposent la promotion du dialogue et le travail multilatéral ».
Le gaz naturel « est une source d’énergie abondante, abordable et respectueuse de l’environnement » et l’Algérie « soutient l’intégration des sources d’énergies renouvelables », a encore dit M. Tebboune.
La veille, une réunion ministérielle a réuni des représentants des membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG).
Le FPEG, fondé en 2001, réunit 12 pays : Algérie, Qatar, Russie, Iran, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago, Venezuela et Emirats arabes unis.
Le secrétaire général du FPEG, Mohamed Hamel, a annoncé que les ministres du Forum avaient approuvé l’adhésion du Sénégal au groupement en tant que membre observateur.
Selon le FPEG, ses membres, et sept autres pays associés, représentent 70% des réserves prouvées de gaz et 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL).
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