Alertes à la bombe en France : 2 adolescents sont…

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Crédit photo : LINFO.re

Deux adolescents de 14 ans auteurs de fausses alertes à la bombe dans un lycée de Fameck (Moselle) ont été interpellés lundi et seront convoqués devant la justice le 8 octobre, a annoncé ce mardi 11 juin 2024 le procureur de la République de Thionville.

Dans l’attente de leur jugement, ils sont astreints à un couvre-feu entre 22H00 et 06H00 du matin, et devront « effectuer une mesure de réparation confiée à la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) », a précisé le procureur Brice Partouche dans un communiqué.

Après leur présentation à un magistrat du parquet et à un juge des enfants, ils ont été convoqués en justice pour « divulgations de fausses informations de façon à faire croire à une destruction dangereuse » et « menaces de mort », les faits ayant été commis entre le 19 avril et le 14 mai.

Les deux mis en cause étaient scolarisés dans l’établissement, le lycée Saint-Exupéry de Fameck.

Ils « utilisaient un compte Instagram pour contacter les élèves du lycée et annoncer de fausses alertes à la bombe », explique le magistrat.

« Plusieurs » alertes à la bombe avaient entraîné l’évacuation du lycée au premier semestre.

Ils avaient « utilisé des outils d’anonymisation, tels que des VPN, et disposaient de bonnes connaissances informatiques », relève M. Partouche, mais « la section de recherches de Metz et la compagnie de gendarmerie départementale de Thionville sont parvenues retracer l’origine des messages ».

« La gendarmerie nationale estime son préjudice à 20.000 euros » avec « les coûts d’évacuation, l’intervention des forces de l’ordre, des démineurs et de leurs chiens », a encore précisé M. Partouche.

Les deux adolescents encourent trois ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende.

Le procureur a par ailleurs « rappelé et souligné que toutes les fausses alertes donneront lieu à des enquêtes systématiques en utilisant toutes les techniques numériques avancées à disposition des officiers de police judiciaire », notamment en cette période d’examens.

Avec l’AFP

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