La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la British International Investment (BII) viennent d’injecter 30 milliards de francs cfa (50 millions de dollars américains) dans un pays d’Afrique sous forme de nouveaux financements.
C’est une véritable bouffée d’oxygène pour l’économie égyptienne. L’objectif est de stimuler l’entrepreneuriat local, notamment féminin.
Un an après avoir financé conjointement la Banque du Caire à hauteur de 100 millions de dollars, la BERD remet donc le couvert.
Concrètement, ce vendredi 23 février 2024, la filiale de la Banque Misr a signé un prêt de 50 millions de dollars avec la banque européenne.
De quoi muscler son soutien aux PME et entreprises de femmes entrepreneures. Au moins 10 millions de dollars seront spécifiquement alloués en microcrédits aux microentreprises au féminin.
Avec 13 milliards de dollars d’actifs, la Banque du Caire figure au 6ᵉ rang des banques du pays.
Ces nouveaux fonds lui permettront d’élargir son portefeuille de prêts aux PME et d’étendre ses activités de financement dans toutes les régions.
« Nous ciblerons des projets hors de la capitale, en nous appuyant sur notre présence locale, notamment en Haute-Égypte où 55% de nos clients résidents », commence Tarek Fayed, DG de la Banque du Caire.
Avant de terminer : « Les femmes et les jeunes y représentent 35% et 40% de notre clientèle » a souligné Tarek Fayed, DG de la Banque du Caire.
Cette manne financière tombe à point nommé pour stimuler l’entrepreneuriat et l’économie égyptienne.
L’Égypte mise sur l’accès au financement pour libérer le potentiel de ses PME et femmes cheffes d’entreprise. Une stratégie payante à en croire les 30 milliards injectés par la BERD et la BII dans le pays d’Afrique du Nord.
Restez à jour en vous abonnant à notre chaine WhatsApp et notre canal Telegram.