À la pointe de la révolution numérique en Afrique, le Ghana s’apprête à basculer dans l’ère de la 5G dès septembre 2024.
Une avancée technologique majeure qui devrait insuffler un vent de modernité dans ce pays décidé à devenir le nouveau hub des télécommunications de la région.
L’annonce aux airs de percée a été faite le 20 mars dernier par Ursula Owusu-Ekuful, la ministre ghanéenne du Numérique.
Après des années de préparatifs, l’ultra-haut débit mobile nouvelle génération sera enfin déployé pour permettre aux usagers de bénéficier de vitesses de connexion et de débits inégalés.
Un virage décisif pour le Ghana qui ambitionne de se hisser au rang de plaque tournante technologique en Afrique de l’Ouest avec la 5G.
En effet, en ouvrant la voie à cette connexion sur son territoire, le pays se dote d’un avantage concurrentiel de taille pour doper son économie à l’ère du cloud, de l’intelligence artificielle et de l’internet des objets.
Mais ce pari sur l’avenir ne se fera pas sans d’importants défis à relever. D’abord en garantissant un accès équitable à cette nouvelle norme sur l’ensemble du territoire, y compris les zones rurales enclavées souvent délaissées lors des précédents déploiements.
Le gouvernement mise sur une stratégie innovante avec la création d’une société d’infrastructures neutres pour mettre les technologies 5G à disposition de tous les opérateurs télécoms. Une solution censée accélérer et démocratiser le déploiement.
Il faudra également convaincre les consommateurs, avec des services abordables et accessibles. Le coût élevé des équipements et des abonnements 5G risque en effet de freiner son adoption massive à court terme.
Un défi de taille pour ce pays précurseur, qui devra redoubler d’efforts pour ne laisser personne au bord du chemin de la révolution numérique.
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