30 ans de prison, c’est la sentence pour monsieur B.G (l’initiale de son identité) après son procès qui a duré plusieurs jours. Il a été accusé de complicité de traitre de personnes. Voici les faits.
Les événements remontent en 2017. Le sieur B.G vivait avec sa nièce à Dapaong. Un jour, il a reçu la visite de commerçants de poisson, venus du Burkina Faso et il les a hébergés durant plusieurs jours.
Durant leur séjour, l’un des commerçants s’est dit intéressé par la nièce du monsieur (elle n’avait que 17 ans). B.G, au lieur de dire non à son ami, a plutôt convaincu sa nièce de les suivre au Burkina.
Quelques mois plus tard, la mère de la jeune fille, qui n’est autre que la petite sœur du monsieur, lui a rendu visite et a constaté la disparition de son enfant. Interrogé à plusieurs reprises, il n’a donné aucune réponse convaincante.
La maman a donc décidé de soumettre l’affaire à la Brigade de Gendarmerie, mais B.G ne se présentera pas. Il a fui la ville pour se réfugier à Lomé.
Deux ans plus tard, il a décidé de retourner à Dapaong, et c’est là qu’il fut interpellé. Plus tard, il fut déféré à la prison civile. À l’issue du procès, le jeune togolais a écopé de 30 ans de prison dont 20 avec sursis. Il paiera également une amende de 20 millions de FCFA.
Une lourde sanction qui servira d’exemple aux parents qui continuent de traiter leurs enfants comme des objets.