Enfin la réconciliation entre le Burkina Faso et ce pays ?

Crédit Photo : Britannica Encyclopedia

C’est un vent d’apaisement qui souffle désormais entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Après des mois de tensions exacerbées par des incidents frontaliers, les deux voisins semblent avoir opté pour la voie du dialogue apaisant.

À Niangoloko, les ministres de la Défense burkinabè Kassoum Coulibaly et ivoirien Téné Birahima Ouattara se sont rencontrés pour des discussions jugées « constructives » de part et d’autre. Un premier pas décisif vers le dégel des relations.

Au menu des échanges : la lutte contre le fléau terroriste qui frappe durement les deux nations, mais aussi les dossiers épineux des militaires retenus de part et d’autre après ces accrochages frontaliers à répétition.

En abordant la question cruciale du terrorisme, Ouagadougou et Abidjan ont fait le choix de l’apaisement au nom d’un intérêt supérieur.

Cet intérêt est d’œuvrer main dans la main à la paix et la stabilité dans une région également secouée par les violences djihadistes.

Si les tensions résiduelles comme la détention de forces de l’ordre n’ont pu être totalement résorbées, les bases d’un dialogue serein semblent cette fois posées.

Un dialogue dont l’objectif est bien de privilégier la coopération plutôt que l’affrontement entre deux voisins interdépendants.

Un signal fort envoyé à la communauté internationale sur la volonté des autorités du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire de tourner la page des différends bilatéraux au profit d’une lutte commune contre l’hydre terroriste et l’insécurité.

Nul doute que ces prémices encourageantes seront scrutées de près par les chancelleries étrangères.

Car c’est bien un apaisement durable entre Ouagadougou et Abidjan qui pourrait ouvrir la voie à une meilleure coordination régionale face aux défis sécuritaires.

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