En Zambie, le gouvernement en place et la famille de l’ancien président Edgar Lungu n’arrivent toujours pas à trouver un terrain d’entente pour les funérailles de l’ex chef d’État.
La semaine dernière, la famille du défunt président zambien a finalement décidé unilatéralement de l’enterrer en Afrique du Sud contrairement à ce qui avait été convenu avec le gouvernement zambien.
Mais contre toute attente, l’enterrement de l’ancien président Edgar Lungu en territoire sud africain a été interrompu en pleine cérémonie, apprend-on de plusieurs médias notamment TRT.
« Un juge sud-africain a suspendu mercredi l’inhumation de l’ancien président zambien Edgar Lungu alors que la cérémonie funéraire était en cours, intensifiant ainsi un conflit entre sa famille et le gouvernement », a rapporté TRT.
En effet, les funérailles de l’ancien dirigeant ont été interrompues alors que la messe d’enterrement qui devait avoir lieu dans une cathédrale de Johannesburg était sur le point de commencer, dans la matinée de ce mercredi 25 juin 2025.
Selon les informations, suspension des funérailles d’Edgar Lungu a été ordonnée par un juge de la Haute Cour de Pretoria.
Selon la justice sud-africaine, en cas de décès d’un président de la République, la loi prévoit que des funérailles nationales aient lieu avec tous les honneurs militaires dû au rang du défunt.
« La Haute Cour a décidé qu’un ancien président n’était pas un arrangement privé, qu’il n’était pas une propriété privée, qu’il était une propriété nationale et que son enterrement devait être pris en charge par l’État. Dès qu’un deuil national est décrété, la loi s’applique », a déclaré le juge ayant ordonné la suspension de la cérémonie.
La décision de la justice sud-africaine empêche l’inhumation de l’ancien président zambien jusqu’en août. L’affaire sera examinée le 4 août 2025.
Pour rappel, l’ancien président Edgar Lungu est décédé le jeudi 05 juin 2025 en Afrique du Sud à l’âge de 68 ans.
Sa famille et le gouvernement en place n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente par rapport à l’organisation de ses obsèques.
En effet, l’ex chef d’État de Zambie et son successeur, l’actuel président Hakainde Hichilema, étaient des rivaux politiques de longue date, et selon sa famille, Edgar Lungu aurait déclaré avant sa mort qu’il ne voulait pas que Hichilema soit présent à ses funérailles.