Zagba le Requin en prison : le patron de la Team Paiya fait des révélations sur son triste passé

Zagba le Requin Prison

Crédit Photo : 100pour100culture

Avant de devenir l’une des personnalités les plus influentes de la Côte d’Ivoire, Zagba le Requin avait fait un séjour en prison. Au cours d’une interview avec Jean-Yves Bragbo, influenceur et investisseur, il a déballé toute l’histoire.

Les faits ayant conduit Zagba le Requin en prison se sont déroulés en 2020. À l’époque, le Coronavirus avait tétanisé le monde entier. Il se confie :

« C’était pendant la période de la pandémie à Coronavirus où tous les espaces étaient fermés. Plus tard, l’État avait donné un mot d’ordre autorisant le fonctionnement des espaces dans leurs activités, excepté les bars, cinémas, boîtes de nuits, etc.

Après ce mot d’ordre, j’ai attendu une semaine avant d’ouvrir mon espace. Tout le monde avait ouvert à présent, on utilisait donc que la terrasse du coin, car l’espace fermé étaient encore en chantier.

Tout s’est très bien passé la nuit et tout le monde est rentré. Fatigué, je rentre à la maison. À mon réveil à 11h, je vois un accident sur les réseaux sociaux. Je vois une scène très dramatique, mais en voyant le véhicule de l’accident, je le reconnais.

Entre-temps, je reçois un appel de Samo Samo qui me dit qu’un groupe de jeunes qui étaient à la soirée a eu un accident. Au même moment, un de mes petits me fait savoir qu’un véhicule de police rodait dans le coin.

Je me lève, je vais chez ma maman et je lui explique tout. Ensuite, je décide de me rendre moi-même à la police, puisque je suis le responsable du coin, et ces jeunes qui ont eu l’accident y étaient aussi.

Je vais avec Samo dans un commissariat et je dis que des jeunes ont fait un accident, mais ce n’était pas dans mon espace. Les policiers disent qu’il n’y a rien, mais que nous pouvons quand même aller à la préfecture de police.

On arrête un taxi aussitôt sorti et on y va. Lorsqu’on arrive à la préfecture, on parle à un commissaire et pendant ce temps, on voit les jeunes en question qui y étaient aussi.

Le commissaire nous demande si nous reconnaissons ces jeunes, je dis oui. Les jeunes étaient assis tous tristes et tout. Après ça, le commissaire nous a fait asseoir et il nous donnait des conseils. Après quoi, on pouvait rentrer tranquillement à la maison.

Pendant qu’il nous parlait, il reçoit un appel, et après avoir raccroché l’appel, il nous dit qu’il va nous garder au poste. J’étais étonné, car sans attendre de convocation, c’est nous-mêmes qui avons décidé de venir vers lui. Tout à coup, on vient nous menotter et on nous emmène dans une cellule avec les jeunes en question. J’étais étonné, je croyais avoir manqué un épisode.

Quelque temps après, pendant que nous étions dans la cellule, ils viennent nous appeler à tour de rôle pour nous poser des questions. Nous y sommes restés, et quelques jours après, j’ai vu des policiers venir avec beaucoup de menottes. Là, j’ai compris que c’était pour nous déférer à la MACA.

Ma maman est venue me voir avant. Elle me dit qu’ils ont tout fait, qu’ils posent des questions, mais sans réponse. Ils ont toqué à toutes portes possibles, mais rien, que nous serons probablement déférés à la MACA. Mais que je devais rester fort.

La maman de Samo est venue aussi. Elle nous a parlé et a prié pour nous et tout. Et c’est là qu’on se retrouve finalement à la MACA ».

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