Yoweri Museveni : « Quand j’étais jeune, j’étais footballeur. Mais quand j’ai réalisé que l’Afrique était en danger… »

Ouganda : Yoweri Museveni candidat pour un 7e mandat

Crédit Photo : Le Monde

Président de l‘Ouganda depuis 1986, Yoweri Museveni aurait pu finir footballeur : lors d’un récent discours largement relayé sur la toile, l’homme de 81 ans a assuré qu’il a dû mettre fin à son rêve de star de football, pour se consacrer à la cause africaine.

En effet, pour le président ougandais, la principale raison motivant son choix de préférer une carrière politique à celle de football, serait totalement sa de sauver l’Afrique, qui était selon lui, en danger.

« Quand j’avais votre âge, j’étais footballeur. Mais quand j’ai réalisé que l’Afrique était en danger, j’ai décidé de venir sauver le continent, en commençant par l’Ouganda. Quant à vous, vous passez votre temps à parler de tribus« , a déclaré Yoweri Museveni.

Une déclaration qu’il a faite en réponse aux conflits inter-tribaux et sécuritaires observés ces derniers mois en Ouganda.

À 81 ans, Yoweri Museveni, toujours porté par son ambition de « sauver l’Afrique« , est en lice pour briguer un 7e mandat à la tête de son pays et conforter son statut de l’un des dirigeants africains ayant passé le plus de temps au pouvoir.

La prochaine élection présidentielle en Ouganda est prévue pour le 12 janvier 2026, et donnera l’occasion à la population d’élire le prochain chef d’Etat pour un mandat de cinq ans.

Parmi les candidats en lice pour accéder à la magistrature suprême, figure naturellement Yoweri Museveni, mais aussi son principal opposant, adversaire, Bobi Wine. À 43 ans, le chanteur est devenu une figure politique majeure, soutenu par une large partie des jeunes électeurs ougandais.

Figure de proue de la classe politique de son pays, Bobi Wine a détaillé son programme, assurant vouloir accentuer son projet, s’il est élu président, autour de la création d’emplois, une meilleure éducation et la lutte contre la corruption.

Lors des élections présidentielles en 2021, le chanteur avait obtenu 35 % des voix contre 58 % pour Yoweri Museveni.

À l’époque, le scrutin avait fait suite à des épisodes de violences, marquées par la mort d’au moins 50 personnes, lors des manifestations.

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