Un tribunal sud-coréen a décidé de libérer de prison le président Yoon Suk Yeol, qui avait été destitué et arrêté dans le cadre de la brève déclaration de loi martiale qu’il avait faite en décembre 2024.
L’information a été rapporté le vendredi 7 mars 2025 par la chaîne locale YTN.
M. Yoon a demandé sa libération après son arrestation fin janvier 2025, ce qui fait de lui le premier président en exercice du pays à être placé en détention.
Il a ensuite été inculpé d’insurrection pour avoir déclaré la loi martiale au début du mois de décembre.
La décision de la Corée du Sud concernant la loi martiale, a créé un vide de leadership à un moment où le pays fait face à des menaces croissantes de la part de la Corée du Nord et des tarifs douaniers sous le président Donald Trump.
Les avocats de Yoon Suk Yeol ont déclaré que son arrestation était illégale et invalide car le mandat avait été émis par la mauvaise juridiction et que les procureurs avaient inculpé le président après la date d’expiration de son arrestation.
Les procureurs ont rejeté ces allégations et ont déclaré qu’ils avaient respecté les procédures en vigueur.
Cette décision intervient alors que la Cour constitutionnelle examine séparément la possibilité de démettre définitivement Yoon Suk Yeol de ses fonctions dans le cadre de son procès en destitution.
La Cour a tenu sa dernière audience le 25 février 2025 et devrait prendre une décision dans les semaines, voire les jours à venir.