En 2012, la Côte d’Ivoire, portée par Yaya Touré et Didier Drogba, aurait pu décrocher son 2e sacre à la CAN, mais a douloureusement perdu en finale de la compétition, après les séances des tirs au but. Un épisode marquant pour les anciennes gloires du football ivoirien, dont Yaya Touré, qui a estimé que cet échec en finale de la CAN 2012, reste toujours au travers de sa gorge, pour un détail bien précis.
À l’époque, peu avant le début des prolongations, le sélectionneur ivoirien avait choisi de remplacer Yaya Touré, qui était pourtant à l’époque, l’un des meilleurs tireurs de penaltys de l’équipe nationale ivoirienne.
Le technicien ivoirien de l’époque avait également procédé au remplacement de Salomon Kalou, connu pour présenter un meilleur ratio penalty, que la majorité de l’effectif des Éléphants.
Au final, ce choix finira par coûter très cher à la Côte d’Ivoire, qui a été battue par la Zambie. Plus de 13 ans après, malgré le succès de la Côte d’Ivoire à la CAN en 2015, avec Yaya Touré comme capitaine d’équipe et récemment en 2024, l’ancien joueur du Barça n’a toujours pas pardonné le traitement qui lui a été réservé lors de la finale de la CAN 2012.
En effet, dans une récente interview accordée à Zack Nani, l’ancien milieu de terrain des Éléphants de la Côte d’Ivoire, est revenu sur ce moment marquant de sa carrière.
« Je crois que lors de la demi-finale, un journaliste demande au coach s’il tient bien son équipe, si ce ne sont pas les joueurs qui font le travail à sa place, et lui, il a pété un câble. Il a commencé à se perdre, et ça, avant la finale« , a-t-il lancé.
Avant de s’expliquer : « Comment tu peux imaginer sortir un de tes meilleurs tireurs de penalty à la 90e minute ? On avait prévu ce scénario, mais il me fait sortir, moi et Salomon Kalou. Je crois que je n’ai presque jamais raté de pénalty avec Manchester City. Et il fait entrer des joueurs inexpérimentés : Wilfried Bony et Max Gradel. Tu vas mettre une grosse pression sur les jeunes. Alors que nous, on est prêts. On sait que si on rate, on va prendre des critiques. Mais des jeunes comme ça… Et heureusement, ils ont marqué« .
Il a conclu sa déclaration en assurant qu’il n’a toujours pas pardonné le choix du sélectionneur ivoirien de le faire remplacer.
« Et ça moi, je n’ai presque jamais pardonné. Les gens m’ont vu pleurer parce que je me disais que ce trophée était à nous« , assure-t-il.