Le Real Madrid, sous la direction de Xabi Alonso, pourrait bouleverser les statuts de Mbappé, Bellingham et Vinícius avec une révolution tactique annoncée.
Le technicien espagnol, attendu sur le banc merengue à partir de juin 2025, souhaite bâtir une équipe compétitive où la hiérarchie ne reposera plus uniquement sur les noms les plus en vue.
Il veut miser sur le mérite, la forme du moment et le potentiel brut, même s’il est encore en gestation. C’est dans ce contexte qu’il a désigné, selon Cadena COPE, un joueur de 17 ans comme titulaire régulier pour la saison prochaine.
Il s’agit de Franco Mastantuono, la pépite de River Plate, que le Real Madrid a récemment arrachée au nez et à la barbe d’autres géants européens. L’Argentin, attendu dès l’été 2025, n’est pas recruté pour apprendre dans l’ombre.
Le successeur de Carlo Ancelotti le veut tout de suite dans le onze, avec un rôle central, que ce soit dans l’axe ou sur le côté droit. Cette volonté affirmée de donner les clés à un si jeune talent envoie un message clair : la concurrence va se durcir.
En premier lieu, Bellingham pourrait être impacté. Utilisé jusqu’ici comme un milieu offensif libre, il pourrait être repositionné plus bas, dans un rôle de relayeur.
Moins de liberté, moins de projection, et donc peut-être moins de buts. Ensuite, Vinícius, qui rayonne côté gauche, pourrait voir ses responsabilités réduites dans l’animation offensive, d’autant que le volume de jeu devra désormais être partagé avec un nouveau créateur.
Quant à Mbappé, son statut d’intouchable pourrait vaciller. Certes, il reste la star du projet. Mais si Xabi Alonso veut imposer une équipe plus équilibrée, il pourrait lui demander des ajustements, voire des sacrifices tactiques.
Le Français devra prouver qu’il peut s’intégrer dans un collectif jeune, dynamique, et sans passe-droits.
En misant sur Mastantuono au détriment de Bellingham, Mbappé et Vinícius, Xabi Alonso affirme sa vision : construire un Real Madrid fondé sur la fraîcheur, l’intensité et l’innovation.
Ce choix n’enterre pas les cadres, mais il les oblige à rester performants. Car désormais, même les meilleurs devront regarder dans le rétroviseur. Le Real change de cap, et personne n’est à l’abri.