Le réseau Internet est présent partout de nos jours. Mais il arrive que le Wi-Fi coute cher en Afrique et soit difficile d’accès dans certaines localités.
Plus de la moitié de la population angolaise n’a pas accès à Internet, selon l’Agence Ecofin. Les autorités aussi publiques que privées mettent tout en œuvre pour y remédier.
Ainsi, la Banque angolaise d’investissements (BAI) compte mettre plus de 100 points de connexion Wi-Fi gratuits en début 2025.
La politique de responsabilité sociale de l’entreprise menée par l’Angola porte ses fruits. Cette action de la BAI s’inscrit dans ce cadre. Si elle est effective, l’accès à la connexion dans le pays s’en trouvera grandement simplifié.
La gratuité du Wi-Fi permettra à chaque couche de la population de profiter des meilleures offres. Le coût de la connexion en serait fortement diminué. Les opérateurs mobiles devront redéfinir leurs tranches tarifaires.
Néanmoins, les obstacles que peuvent rencontrer ce projet sont nombreux. Du coût élevé des appareils compatibles, en allant vers le faible taux d’alphabétisation et de compétences numériques, il faudra prendre des préoccupations pour assurer la sécurité du consommateur.
Toutefois, les modalités d’utilisation ne sont pas encore définies. Ils expliquent que « la première phase du programme durera 12 mois, jusqu’en décembre 2025, au cours de laquelle nous évaluerons la performance des points d’accès, la facilité de maintenance et l’acceptation des communautés locales, ainsi que le soutien des administrations municipales ».
Un réseau Internet bien performant est un aspect important du développement d’un pays. Il convient de rappeler que l’amélioration de l’accès à Internet peut jouer un rôle clé dans le développement socioéconomique de l’Angola.
Selon l’UIT, « une augmentation de 10 % du taux de pénétration du haut débit mobile en Afrique pourrait entraîner une hausse de 2,5 % du PIB par habitant ».
Pareillement, « The State of Mobile Internet Connectivity 2024 » de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) informe qu’une « intensification de l’utilisation d’Internet mobile pourrait générer 795 milliards de dollars supplémentaires pour le PIB de l’Afrique subsaharienne entre 2023 et 2030 ».