À partir du 2 avril 2025, les citoyens de l’Union européenne, devront obtenir un visa électronique (ETA) avant de se rendre au Royaume-Uni, rapporte The Connexion.
Ce dispositif, déjà en vigueur pour les Américains, les Australiens et les Canadiens depuis janvier, s’applique aux voyageurs qui bénéficiaient jusqu’à présent d’une entrée sans visa.
L’ETA, souvent assimilée à tort à un visa, coûte 10 livres (environ 12 euros) et est valable deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport.
Elle permet plusieurs séjours de six mois maximum mais interdit l’emploi et la résidence. Tous les voyageurs, y compris les enfants et les conjoints de Britanniques, doivent en faire la demande.
Les expatriés en France sont concernés : “Un Américain vivant en France doit déjà avoir une ETA.”
De même, “les enfants de citoyens britanniques sans passeport britannique devront s’en procurer une”. Le gouvernement recommande d’en faire la demande quatre semaines avant le départ, sous peine d’être refoulé.
Si les autorités assurent que ce contrôle supplémentaire “ne ralentira pas les files d’attente”, il marque cependant une nouvelle étape dans la séparation post-Brexit.
Une fois sur place d’autres frais s’ajoutent, évidemment. Le prix des transports dans la capitale britannique a ainsi encore augmenté.
Selon le Daily Telegraph, avec la hausse de 4,6 % des tarifs entrée en vigueur le 2 mars, le métro londonien devient officiellement le plus cher du monde.
“Nous avons une ligne Elizabeth flambant neuve, mais nous payons le prix fort pour l’utiliser”, résume le journal. Un trajet unique en zone 1 passe à 2,90 livres, soit environ 3,50 euros, tandis qu’un pass journalier en zones 1 et 2 atteint 8,90 livres, soit 10,60 euros. “
L’Angleterre a été le premier pays du monde à construire le premier métro et elle est aujourd’hui le premier pays du monde à facturer aussi cher à ses passagers pour l’utiliser”, souligne le quotidien.
Si Berlin dépasse Londres pour le prix d’un billet unique en centre-ville, ses tickets 24 heures restent plus abordables.
À Washington, un pass illimité coûte 12,70 euros, mais il couvre l’ensemble du réseau, contrairement aux 18,30 euros requis à Londres.
Tokyo affiche le ticket à l’unité le moins onéreux du classement, près de quatre fois moins que celui de Londres.