Le problème de sécurité au musée du Louvre, qui a eu pour conséquence le vol de joyaux de dimanche, ne date « pas d’hier » et était connu de l’administration, a déclaré ce mercredi 22 octobre 2025 le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici sur RTL.
Dimanche, des cambrioleurs s’y sont introduits par un monte-charge simplement garé dans la rue et ont dérobé des joyaux royaux et impériaux d’une valeur de 88 millions d’euros, et d’une valeur patrimoniale inestimable.
« Ce rapport est en pleine phase de contradiction (de réponse aux observations formulées par la Cour, NDLR) avec les ministères concernés », a précisé M. Moscovici.
Il a indiqué avoir demandé l’accélération de cette phase pour rendre public « d’ici à deux semaines » le rapport, qui, selon lui, n’est pas uniquement consacré à la sécurité, « loin de là ».
Interrogé sur un lien éventuel entre ces problèmes de sécurité et des restrictions budgétaires, M. Moscovici a estimé que « s’agissant du musée du Louvre, ce n’est pas le cas ».
« Le Louvre a quand même eu beaucoup de projets, il a été assez richement doté, il a des mécénats. Le Louvre n’est pas sans ressources », a-t-il remarqué.
M. Moscovici a jugé que ce vol était « une affaire considérable, avec un retentissement international incroyable : on a volé notre trésor national, c’est pour les Français un symbole grave, il faut assurer la sécurité du Louvre », a-t-il conclu.
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