Le directeur de cabinet du ministre des Transports, Dioman Coné, a annoncé que le gouvernement ivoirien a pour objectif, d’ici à 2030, d’atteindre 10 % de véhicules électriques dans le parc automobile de l’État et de créer un écosystème favorable à leur adoption par les acteurs privés en donnant l’exemple.
Il présidait, le vendredi 28 février 2025 à Abidjan-Plateau, l’ouverture d’un atelier dédié à la mobilisation des parties prenantes en vue de la rédaction d’une note conceptuelle de projet d’intégration des véhicules électriques dans le parc de l’administration publique de la Côte d’Ivoire.
Un atelier organisé dans le cadre du Projet Transition Bas Carbone (TBC), mis en œuvre par Expertise France et financé par l’Union européenne à hauteur de 5,9 millions d’euros pour une durée de quatre ans (2023-2026).
Pour ce faire, il a indiqué que le gouvernement ivoirien, sous l’impulsion du président de la République, Alassane Ouattara, a adopté le décret n°2024-326 du 22 mai 2024, qui facilite l’introduction des véhicules électriques.
Notamment, à travers des incitations fiscales et administratives, le développement d’infrastructures de recharge couvrant l’ensemble du territoire, l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau de transport, et une gestion durable du cycle de vie des batteries et des véhicules électriques.
Deux mesures phares ont été identifiées dans le secteur des transports, à savoir :
La MRV 19, qui vise à augmenter le pourcentage de véhicules électriques dans le parc automobile national et la MRV 20, qui ambitionne d’aller plus loin dans l’électrification des transports.
Selon lui, grâce au financement du Projet TBC, l’élaboration de la feuille de route pour le projet d’intégration des véhicules électriques permettra au ministère de définir un cadre réglementaire adapté pour soutenir cette transition, d’identifier les meilleures options techniques et économiques pour une adoption progressive des véhicules électriques et d’évaluer les mécanismes de financement vert et les partenariats possibles.
Pour sa part, le chef de projet Bas Carbone à Expertise France, Guillaume Vermeulen, s’est dit convaincu que « le futur projet d’intégration de véhicules électriques dans le parc de l’administration ivoirienne sera un outil de plus pour le développement durable du secteur des transports et pour une Côte d’Ivoire toujours plus ancrée dans une perspective de développement durable et résilient ».