Voitures électriques : coincés par les Etats-Unis, les constructeurs trouvent enfin refuge auprès de…

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Crédit photo : x.com/realDonaldTrump

Le gouvernement britannique a annoncé qu’il allait accorder davantage de flexibilité aux constructeurs automobiles, déjà touchés par les droits de douanes américains, pour se préparer à l’interdiction de la vente de voitures à essence et diesel en 2030.

Cet objectif avait été décalé à 2035 par le précédent gouvernement conservateur, mais le nouvel exécutif travailliste a déjà indiqué à plusieurs reprises qu’il allait revenir à l’ambition initiale.

Certains véhicules hybrides pourront toujours être vendus jusqu’en 2035, a également indiqué le ministère des Transports dans un communiqué, détaillant le plan du gouvernement pour soutenir l’industrie automobile.

« Les constructeurs automobiles comme Rolls-Royce, Vauxhall et Land Rover vont bénéficier de certitude, de stabilité et de soutien (…) face aux vents contraires de l’économie mondiale d’aujourd’hui », avec ce plan que doit présenter le Premier ministre Keir Starmer, a indiqué le ministère des Transports.

Selon les nouvelles flexibilités prévues, les constructeurs automobiles pourront par exemple manquer leur objectif annuel de production de véhicules électriques jusqu’en 2026, tant qu’ils atteignent bien l’objectif final en 2030.

Les petits constructeurs, dont les marques McLaren et Aston Martin, seront eux exemptés des objectifs fixés au reste du secteur.

« Le commerce mondial est en train de se transformer, nous devons donc aller plus loin et plus vite dans la refonte de notre économie », a déclaré Keir Starmer, cité dans le communiqué.

Ce plan « contribuera à garantir que les entreprises nationales puissent exporter des voitures britanniques construites par des travailleurs britanniques », a-t-il ajouté.

Le plan confirme également un engagement financier de 2,3 milliards de livres pour soutenir la production de véhicules électriques.

Le secteur automobile pèse 19 milliards de livres (22,3 milliards d’euros) et emploie 152.000 personnes au Royaume-Uni.

Le gouvernement assure que le soutien à l’industrie automobile « sera réexaminé à mesure que l’impact des droits de douanes (américains) sera clarifié ».

Depuis le 3 avril, Washington impose une taxe de 25% à l’importation de véhicules fabriqués hors des Etats-Unis.

Le groupe Jaguar Land Rover a annoncé suspendre ses livraisons dans le pays en avril, le temps d’examiner l’impact de ces droits de douanes.

© AFP

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