Enclavé en zone sahélienne, le territoire du Burkina Faso cumule a priori les handicaps d’une situation en partie héritée de tâtonnements coloniaux.
Considéré comme peu viable, mais aussi, et surtout, comme un réservoir de main-d’œuvre, il fut intégré de 1932 à 1947 aux colonies voisines de Côte d’Ivoire, du Soudan français (actuel Mali) et du Niger.
L’enclavement est le principal des handicaps auquel doit faire face le pays.
Très dépendant des ports du golfe de Guinée pour son commerce extérieur, le Burkina Faso, dont le réseau routier bitumé est principalement constitué de routes connectées aux réseaux de ses voisins littoraux, doit sans cesse lutter pour réduire sa dépendance vis-à-vis d’un seul débouché.
C’est un des pays les plus pauvres du monde. Le revenu national brut (RNB) par habitant est de 400 dollars US (2005) et peine à se maintenir ; son indicateur de développement humain (0,317) le classe au 175e rang mondial ; on estime que 45 % de sa population vivent au-dessous du seuil de pauvreté.
Restez à jour en vous abonnant à notre canal Telegram.
Lire aussi : Voici les 7 atouts qui feront de l’Afrique le continent leader du monde de demain