Longtemps, les pays africains se sont fournis en armes quasi exclusivement auprès des puissances occidentales pour équiper leurs forces militaires.
Mais cette époque semble révolue à en croire Alexandre Mikheïev, le patron de Rosoboronexport.
Ce fin connaisseur du marché de l’armement observe un engouement grandissant des armées africaines pour les équipements made in Russia.
Et Moscou ne compte pas laisser passer cette opportunité en or de grignoter des parts de marché. La gamme est là, il suffit de la proposer.
Armes légères, drones, cybersécurité… sur ces créneaux, la Russie dispose d’atouts certains. Atouts qui séduisent de plus en plus de nations africaines en quête d’alternatives.
Pour les Occidentaux, la concurrence russe est inédite et loin d’être anodine sur ce marché. Et elle risque de remettre en cause des décennies de quasi-hégémonie dans le secteur de l’armement du continent.
Reste à savoir si l’offre russe saura pleinement tirer profit de cette brèche historique qui s’ouvre. Mais le monopole est bel et bien menacé.
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