Voici les 5 pays africains les plus endettés auprès du FMI en octobre 2025

Voici les 5 pays africains les plus endettés auprès du FMI en octobre 2025

Crédit Photo : LeBrief

Selon les statistiques du FMI, l’Égypte occupe la première place en Afrique avec une dette totale de 6,89 milliards de DTS. Le pays, moteur économique du continent, continue de mobiliser d’importants financements pour soutenir ses projets d’infrastructures et maintenir la stabilité de son économie.

La Côte d’Ivoire arrive en deuxième position avec un encours de 3,10 milliards de DTS, soulignant l’ampleur des besoins de financement dans les économies ouest-africaines en pleine croissance.

Le Kenya suit de près avec 3,01 milliards de DTS, reflétant sa dépendance aux prêts internationaux pour financer des projets d’infrastructure ambitieux, notamment dans le secteur des transports et de l’énergie.

L’Angola, avec 2,66 milliards de DTS, montre l’importance du financement extérieur pour soutenir sa diversification économique après des décennies de dépendance au pétrole.

Enfin, le Ghana complète ce classement avec 2,59 milliards de DTS, plaçant le pays au cinquième rang africain en termes d’endettement envers le FMI.

Cette hiérarchie révèle que les États africains continuent de recourir aux prêts internationaux pour soutenir leur développement tout en gérant des contraintes budgétaires importantes.

Au cours des dernières années, la dette africaine a augmenté sous l’effet de plusieurs facteurs. Les investissements dans les infrastructures, comme le chemin de fer Standard Gauge au Kenya ou l’extension du port d’Abidjan, ont nécessité d’importants emprunts extérieurs.

La pandémie de COVID-19 a accru les dépenses publiques pour la santé et le soutien économique, comme au Ghana avec les programmes d’aide aux PME.

 Par ailleurs, les besoins budgétaires restent élevés, notamment en Égypte et au Nigéria, obligeant ces pays à recourir davantage à l’endettement extérieur.

Le FMI a également mis en garde contre des pratiques de financement national à des taux plus élevés dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne.

Selon son rapport sur les perspectives économiques régionales, ces emprunts intérieurs, pourraient limiter l’attractivité pour les investissements privés et mettre à rude épreuve les systèmes bancaires locaux.

Le FMI rappelle que la croissance économique africaine devrait se maintenir à environ 4,1 % en 2025, avec une reprise modeste prévue pour 2026, soutenue par les réformes macroéconomiques et la stabilisation de certaines économies clés.

Cependant, les vulnérabilités monétaires, financières, extérieures et budgétaires restent préoccupantes et nécessitent une gestion prudente des engagements financiers.

La situation souligne l’équilibre délicat que doivent trouver les pays africains : financer le développement tout en maintenant une dette soutenable.

 L’endettement élevé auprès du FMI montre cette tension entre besoins immédiats de financement et impératifs de stabilité à long terme.

Les cinq pays les plus endettés représentent à la fois des économies dynamiques et des exemples de défis structurels communs à de nombreuses nations africaines, entre ambitions de croissance et contraintes financières.

Top 5 des pays africains les plus endettés auprès du FMI en octobre 2025

  1. Égypte– 6,89 milliards de DTS
  2. Côte d’Ivoire – 3,10 milliards de DTS
  3. Kenya– 3,01 milliards de DTS
  4. Angola– 2,66 milliards de DTS
  5. Ghana– 2,59 milliards de DTS

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