Voici les 5 grandes villes africaines où il vaut mieux payer un loyer qu’acheter une maison

Cette ville maghrébine désignée destination la plus abordable pour une escapade automnale

Crédit Photo : Afrique Buzz! Tout sur l'Afrique

Dans certaines villes africaines, il est mieux de loyer que d’acheter une maison. D’après Numbeo, la ville d’Alger occupe la première place de ce classement.

Le top 5 du classement dressé en fonction du ratio prix/loyer des logements en centre-ville comprend des villes de quatre pays: l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et l’Égypte: Alger, Tunis, Rabat, Casablanca, Alexandrie.

Cette situation s’explique par le fait que les autorités de ces villes adoptent des réglementations protégeant les locataires des hausses de loyer et des conditions de logement insalubres et mettent en place des mécanismes de règlement des litiges, selon Africa Business Insider.

Johannesburg, Le Cap et Tunis sont les villes où l’immobilier est, tous facteurs confondus, le plus accessible à l’échelle du continent en 2024, avait déjà fait remarquer Numbeo.

Dimensions raisonnables pour ces villes africaines

Pour en finir avec les mégapoles tentaculaires, quelques pays parient sur un nouvel élan urbanistique en rebâtissant une capitale ; en construisant, à quelques encablures d’une mégapole, une ville nouvelle de dimensions raisonnables.

Ces initiatives rappellent que, contrairement à l’image d’Epinal, l’Afrique aime les villes moyennes.

Elle est une terre de villes moyennes ; un territoire maillé par près de 7 000 agglomérations de moins de 100 000 habitants qui, discrètes, trouvent leur place à l’ombre de onze villes africaines tapageuses et outrancières de plus de 5 millions d’âmes.

Des géantes comme Le Caire, Lagos, Johannesburg ou Kinshasa… qui ne parviennent pas à faire oublier l’idée que c’est dans les espaces à taille humaine qui abritent déjà 70 % des urbains africains que se joue le futur du continent.

D’ici là, une génération aura multiplié par deux sa population et abritera 2,5 milliards d’habitants, les villes se forment et se déforment au gré du temps, sans que jamais leur croissance ne connaisse de trêve.

Il y a cinquante ans, un africain sur cinq vivait en ville. C’est aujourd’hui le cas de la moitié d’entre eux. Et demain l’Afrique sera plus urbaine encore, puisque 70 % de sa croissance démographique y sera absorbée par les villes.

  Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok