Voici les 2 sites africains qui rejoignent la liste du patrimoine mondial de l’Unesco

Voici les 2 sites africains qui rejoignent la liste du patrimoine mondial de l'Unesco

Crédit photo: site web prensa latina

À l’occasion de sa 47e session élargie, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a décidé d’inscrire deux nouveaux paysages culturels africains sur sa fameuse liste des lieux ayant une « valeur universelle exceptionnelle », ce vendredi 11 juillet 2025.

 Il s’agit du Diy-Gid-Biy, dans les Monts Mandara, dans le nord du Cameroun, et de la chaîne de montagnes dominée par le Mont Mulanje, dans le sud du Malawi.

Réuni à Paris jusqu’au 16 juillet, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco s’est prononcé vendredi 11 juillet 2025, pour l’inscription de trois nouveaux paysages culturels sur sa célèbre liste reconnaissant la « valeur universelle exceptionnelle » de certains lieux sur Terre et leur appartenance au patrimoine commun de l’humanité.

Parmi eux, deux se trouvent en Afrique : il s’agit du Diy-Gid-Biy, dans les Monts Mandara, dans le nord duCameroun, et de la chaîne de montagnes dominée par le Mont Mulanje, dans le sud du Malawi.

le paysage Diy-Gid-Biy des Monts Mandara est un site archéologique qui s’étend sur 2500 hectares. Composé de cases de pierres sèches, de terrasses agricoles et de lieux de culte ancestraux, il aurait été aménagé entre le XIIe et le XVIIe siècle, selon les experts.

Le Mont Mulanje, lui, culmine à 3000 mètres d’altitude. Considérée comme un lieu sacré peuplé de dieux, d’esprits et d’ancêtres par les populations locales, cette montagne est aussi une réserve écologique.

Le Mont Mulanje abrite des reptiles et des variétés d’arbres endémiques, dont le cèdre du Mulanje, l’emblème du Malawi qui espérait l’inscription de ce lieu sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis l’an 2000.

Patrimoine mondial de l’Unesco : valoriser des trésors nationaux

Le classement de ces deux paysages africains par l’organisation onusienne doit permettre au Cameroun et au Malawi de valoriser ces trésors nationaux et de mieux les conserver, en vue de les faire rayonner à l’international. Leur nouveau statut va aussi leur permettre d’obtenir une aide technique et financière afin de les préserver.

Si 9 % seulement des biens inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco sont issus du continent africain, celui-ci abrite en revanche près d’un quart de ceux déclarés en péril, notamment en raison des conflits, du réchauffement climatique et de l’exploitation des ressources naturelles.

Durant ses deux mandats à la tête de l’Unesco, sa directrice générale, Audrey Azoulay, a souvent présenté l’Afrique comme une priorité, même si celle-ci demeure sous-représentée dans son classement.

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