L’Égypte est le pays de l’Afrique du Nord le plus endetté auprès du FMI avec une dette de près de 14,90 milliards de dollars.
Cette somme s’est encore alourdie récemment avec un nouveau prêt de 8 milliards de dollars, étalé sur 46 mois.
Un premier versement de plus de 820 millions de dollars a été effectué à la fin du mois de mars dernier.
Les raisons de cette dette croissante sont multiples, allant des impacts économiques du Covid-19 à ceux des conflits régionaux, tels que la guerre en Ukraine ou les tensions entre Israël et Gaza, qui affectent directement des secteurs clés de l’économie égyptienne, comme le tourisme et le transit par le Canal de Suez.
En seconde position, on retrouve l’Angola, avec une dette de 4 milliards de dollars envers le FMI.
Bien que moins importante que celle de l’Égypte, cette dette reste significative et témoigne des difficultés financières rencontrées par ce pays d’Afrique australe.
L’Angola, comme beaucoup d’autres nations africaines, a vu sa dette publique augmenter considérablement ces dernières années, atteignant un total de 62 milliards de dollars en novembre 2023, dont 45,4 milliards de dette extérieure.
Le Kenya, l’Afrique du Sud et le Ghana suivent respectivement avec des dettes de 3,4 milliards, 3 milliards et 2,74 milliards de dollars auprès du FMI.
Ces pays, bien que bénéficiant de perspectives économiques relativement meilleures que d’autres, font face à des défis structurels et conjoncturels qui les poussent à recourir à l’endettement extérieur pour stabiliser leurs économies.
Il est important de souligner que ces chiffres ne reflètent qu’une partie des dettes de ces pays.
En effet, la dette totale, incluant d’autres créanciers, reste bien plus élevée. Cette situation met en lumière la nécessité pour ces États de mettre en œuvre des politiques économiques efficaces et transparentes, afin de réduire leur dépendance à l’égard de l’endettement extérieur et de favoriser un développement durable et autonome.
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