L’établissement Maido à Lima, fondé par Mitsuharu « Micha » Tsumura, a été sacré meilleur restaurant du monde 2025 par l’influent, mais contesté, classement World’s 50 Best Restaurants ce jeudi 19 juin 2025.
Le restaurant « est un véritable exemple de cuisine Nikkei, mêlant des techniques japonaises méticuleuses à d’authentiques ingrédients péruviens pour créer une expérience culinaire à la fois riche culturellement et innovante », a salué le 50 Best.
Le podium du classement, lancé par un groupe de presse britannique en réponse au français Michelin, réunit des restaurants de trois continents différents.
L’établissement basque Asador Etxebarri, à Atxondo (Espagne), conserve sa deuxième place et Quintonil, à Mexico, se hisse de la septième à la troisième position.
Le restaurant parisien Table, du chef Bruno Verjus, est huitième, après avoir été classé troisième l’année précédente.
Trois autres restaurants français, déjà présents dans le classement en 2024, ont été distingués : Plénitude d’Arnaud Donckele (14e), Septime de Bertrand Grébaut (40e) et Arpège d’Alain Passard (45e).
Aux manettes de la pâtisserie du Cheval Blanc Paris et chef pâtissier de Plénitude, Maxime Frédéric décroche le titre de meilleur pâtissier, après avoir été sacré « chef pâtissier le plus créatif du monde » par le guide de voyage culinaire La Liste.
Le prix 50 Best est décerné depuis 2002 par un millier « d’experts indépendants » (chefs, journalistes spécialisés, propriétaires de restaurants…) qui notent leurs expériences des 18 derniers mois.
La légitimité de ce classement, organisé par le groupe producteur de contenus William Reed et parrainé par plusieurs marques, est régulièrement contestée, notamment par des chefs français qui l’accusent de complaisance et d’opacité.
Il est toutefois considéré comme plus audacieux que le guide Michelin pour discerner les nouvelles tendances en gastronomie.
En réaction, ses détracteurs français, mais aussi japonais et américains ont lancé en 2015 La liste, un classement de 1.000 tables à travers le monde élaboré à partir d’un algorithme qui agrège et analyse les données issues de plus de 400 sources internationales.
© AFP