Notre peau libère des signaux chimiques plus subtils qu’on ne l’imagine, y compris les traces liées au groupe sanguin. Pourtant, l’étude pointe qu’un seul groupe attire nettement davantage les moustiques, doublant sa probabilité d’être ciblé. Les chercheurs japonais ont observé ce phénomène inégal.
Comment le groupe sanguin influence votre exposition aux moustiques
Cette recherche de 2004 portait précisément sur le groupe sanguin et son impact sur l’attraction des moustiques.
Des volontaires de différents groupes sanguins ont participé aux essais. Les scientifiques ont comparé le nombre de piqûres reçues pour chaque participant. L’étude a révélé des écarts significatifs selon le profil sanguin.
Elles ont montré que les individus appartenant aux groupes A et O subissaient davantage de piqûres que ceux du groupe B.
Les résultats indiquent un risque accru pour ces profils, ce qui interpelle tant les spécialistes que le grand public, à la recherche de meilleures stratégies pour se protéger.
Les auteurs ont expliqué que ces insectes détectent notre présence grâce à des émissions chimiques. Salive, sueur et odeurs cutanées libèrent des composés révélateurs. Ainsi, la concentration de certains signaux rend certains profils plus attractifs pour les femelles. Cette découverte ouvre la voie à des répulsifs plus ciblés.
Le groupe sanguin O concentre deux fois plus d’attaques que le groupe A, selon les mesures des chercheurs. Les femelles ciblent en priorité ces profils, dévoilant une préférence marquée.
Ce constat étonne et rappelle l’importance des caractéristiques biologiques personnelles. Chaque goutte de sang semble délivrer un message olfactif puissant. L’écart se traduit par un risque mesurable lors de camping ou de simples promenades.
Les analyses ont montré que ces volontaires émettent un cocktail chimique plus attractif. Leur peau génère des composés dans la sueur et l’urine, plus détectables pour les moustiques.
Par conséquent, le comportement de piqûre change en leur faveur. Les scientifiques recommandent de tenir compte de cette variabilité pour concevoir de meilleurs répulsifs.
De plus, les moustiques perçoivent des traces de CO2 et de chaleur, mais les signaux liés au sang jouent un rôle déterminant.
Ils repèrent ces indices invisibles et adaptent leur trajectoire. Comprendre ce mécanisme permet d’imaginer des parades plus efficaces pour limiter les nuisances.