Le gouvernement ivoirien a récemment adopté, lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 25 octobre 2023, le projet de loi de finances pour l’année 2024.
Ce budget ambitieux s’équilibre globalement en ressources et en charges à hauteur de 13 720,7 milliards de FCFA, représentant une progression significative de 17,3% par rapport à l’année précédente, qui se situait à 11 694,4 milliards de FCFA.
Cette décision, annoncée par Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, vise à relever les défis économiques et financiers, notamment en réponse aux chocs extérieurs provoqués par la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine.
Les détails du budget 2024
Le projet de loi de finances pour l’année 2024 est structuré de manière rigoureuse, composé de 31 dotations et 134 programmes qui sont répartis au sein des institutions et des différents ministères. Cette approche détaillée témoigne de la volonté du gouvernement ivoirien de cibler et de prioriser les dépenses pour maximiser l’impact sur le développement du pays.
Selon les explications d’Amadou Coulibaly, ce budget a été conçu dans le contexte de la préservation et du renforcement de la soutenabilité des finances publiques.
La Côte d’Ivoire a fait face à des défis économiques et financiers importants ces dernières années, notamment en raison des chocs extérieurs résultant de la pandémie de COVID-19 et des perturbations sur les marchés mondiaux provoquées par la guerre en Ukraine.
Pour faire face à ces défis, le gouvernement ivoirien a adopté une approche proactive, visant à assurer la stabilité économique tout en continuant à promouvoir la croissance et le développement.
Les objectifs du budget 2024
Le budget 2024 de la Côte d’Ivoire témoigne de l’engagement du gouvernement à investir dans divers secteurs clés, y compris l’infrastructure, l’éducation, la santé et l’agriculture, pour soutenir la croissance économique et améliorer le bien-être de la population.
Cette initiative vise également à renforcer la résilience de l’économie ivoirienne face à d’éventuels chocs futurs, qu’ils soient d’origine nationale ou internationale.
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