Depuis de nombreuses années, la Chine a toujours entretenu de bons rapports avec l’Afrique.
Sur le plan commercial, Pékin a toujours trouvé un intérêt particulier à collaborer avec les pays africains.
Ainsi, il est fréquent de voir les produits africains en Chine ou l’inverse. C’est le cas du Bénin qui exporte son ananas en Chine depuis quelques années.
Le Bénin n’est pas le seul État dans le cas. Le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda font partie des pays qui coopèrent dans plusieurs domaines avec l’empire du milieu.
Ce sont des milliards de FCFA qui sont issus du commerce entre le géant asiatique et le continent noir.
Mais cette proximité entre Pékin et de nombreux États africains ne plaît pas forcément aux États-Unis et à l’Europe.
Ainsi, ils font feu de tout bois pour contrer la présence de la Chine en Afrique.
Cette semaine, l’Europe a signé un contrat historique avec le Kenya. Cet accord ouvre grandement les portes de l’Europe aux produits kenyans.
Cette posture européenne a été critiquée par de nombreux internautes. Pour beaucoup, Bruxelles ne cherche que son propre intérêt. « Le Kenya s’est lancé dans une aventure qui lui coûtera cher d’ici quelques années et j’ose espérer que cela ne sera pas trop tard.
La politique européenne ne consiste pas à travailler mutuellement dans une dynamique de gagnant -gagnant mais plutôt à repousser l’influence de la Chine.
Le bilan final en dix années sera très largement à l’avantage des européens et le Kenya aura tout perdu. La remise en cause de cet accord sera prononcée inéluctablement », a laissé entendre un internaute, visiblement frustré de la signature de cet accord.
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