Dans un geste diplomatique hautement symbolique, le Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’État du Vatican, a effectué une visite officielle au Burkina Faso au terme de laquelle il a tenu des propos encourageant envers le pouvoir en place. En effet, il a annoncé le soutien du Vatican au pays d’Afrique de l’Ouest.
La venue de l’émissaire s’inscrit dans le cadre des célébrations du 125e anniversaire de l’évangélisation du pays.
Il faut savoir que cette visite a été ponctuée par une rencontre au sommet avec le capitaine Ibrahim Traoré, chef de l’État burkinabè.
Au cours de cet entretien, les deux dirigeants ont examiné en profondeur les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Saint-Siège.
Le numéro deux du Vatican a également eu des échanges substantiels avec le ministre des Affaires étrangères, qui lui a présenté un tableau détaillé de la situation actuelle au Burkina Faso et dans les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Le message porté par le Cardinal Parolin est sans équivoque : le Burkina Faso reste un pays ouvert au monde et méritant le soutien de la communauté internationale.
« Cette visite est pour le Saint-Siège une manière de dire au monde que le Burkina Faso existe et qu’il a besoin d’amis désintéressés », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’un soutien international sincère pour le pays.
L’émissaire du Pape a par ailleurs réaffirmé l’engagement du Vatican à soutenir « les efforts visant à rétablir la dignité des populations », tout en mettant en exergue le rôle crucial de l’Afrique comme « futur du monde ».
Cette position rejoint la reconnaissance exprimée par les autorités du Burkina Faso envers Vatican pour son soutien constant, tant sur le plan spirituel que dans le domaine du développement socio-économique.