Au Portugal, le gouvernement vient d’annoncer une initiative visant à révolutionner son système de traitement des visas de travail temporaire et des permis de résidence.
Cette nouvelle « voie verte » promet de réduire considérablement les délais de traitement, les ramenant à seulement 20 jours.
C’est une annonce qui suscite à la fois espoir et scepticisme dans un contexte marqué par des retards chroniques de l’administration portugaise lorsqu’il s’agit de procédure de visas.
En effet, l’annonce de cette réforme arrive alors que le pays fait face à des délais d’attente particulièrement longs, dépassant parfois six mois, notamment pour les demandeurs brésiliens qui constituent une part importante des candidats à l’immigration.
Les raisons derrières cette réforme sur les procédures de visas
L’engorgement des services consulaires, particulièrement notable au Brésil, a créé une situation préoccupante que le gouvernement cherche désormais à résoudre.
L’avocate spécialisée en immigration, Priscila Corrêa, pointe du doigt aux micros de Schengen News le manque de ressources des consulats comme principale cause de ces retards.
« Le problème réside dans l’absence d’une évaluation appropriée des besoins de changement par les consulats. Les visas sont bloqués, certains depuis plus de six mois », souligne-t-elle.
L’Agence portugaise pour l’Intégration, la Migration et l’Asile (AIMA) se trouve également confrontée à un afflux massif de dossiers, contribuant à l’allongement des délais de traitement.
Le monde académique n’est, lui aussi, pas épargné par ces retards, comme en témoigne la situation de nombreux étudiants.
C’est donc pour pallier ces défis que le gouvernement portugais a présenté son plan de « voie verte » lors d’une réunion avec les leaders d’entreprises portugaises.