Visas Schengen : mauvaise nouvelle pour les habitants de ces pays africains ; l’Italie leur…

Visas Italie Africains schengen

Crédits photo : Collage L-Frii Media / Adobe Stock (©ma8 / © Albachiaraa)

L’obtention des visas Schengen pour l’Italie s’avère être un parcours semé d’embûches pour certaines nationalités ; surtout pour les Africains.

Une analyse approfondie des statistiques de 2023 révèle des disparités frappantes dans les taux d’approbation, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les ressortissants de plusieurs pays africains et asiatiques.

L’Italie, quatrième pays en termes de demandes de visas Schengen avec 1,1 million de requêtes en 2023, affiche un taux moyen d’approbation de 87,55%.

Cependant, ce chiffre masque des réalités bien plus complexes pour certaines nationalités.

Parmi les pays africains les plus touchés par le refus de visas pour l’Italie, on trouve le Gabon, le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Angola, l’Algérie, le Cameroun et le Soudan.

Les Gabonais, par exemple, font face à un taux de rejet de 45,18%, tandis que les Ghanéens voient 44,29% de leurs demandes refusées. Les Ivoiriens et les Angolais ne sont pas en reste avec des taux de rejet respectifs de 43,7% et 41%.

L’Algérie se distingue par le nombre absolu le plus élevé de visas refusés, avec 10 453 demandes rejetées, soit 39,92% du total.

Les Camerounais et les Soudanais connaissent également des difficultés significatives, avec des taux de rejet de 38,66% et 38,63% respectivement.

Cette situation soulève des questions sur les critères d’évaluation des demandes et les potentiels biais systémiques dans le processus d’attribution des visas.

Les raisons de ces refus peuvent être multiples : stabilité économique du demandeur, risque migratoire perçu, ou encore relations diplomatiques entre les pays concernés.

Il est important de noter que ces chiffres ne reflètent pas nécessairement une politique discriminatoire délibérée, mais plutôt une combinaison complexe de facteurs géopolitiques, économiques et sécuritaires.

Néanmoins, ils soulignent la nécessité d’une réflexion approfondie sur l’équité du système de visas Schengen et son impact sur la mobilité internationale, particulièrement pour les ressortissants africains.

Cette situation pourrait avoir des répercussions sur les relations diplomatiques et économiques entre l’Italie et les pays concernés, tout en alimentant le débat sur la nécessité d’une réforme du système de visas européen pour le rendre plus équitable et transparent.