Visas Schengen : mauvaise nouvelle pour les Africains ; un durcissement des conditions annoncé par ce pays

visas

Visa Schengen : excellente nouvelle pour ces 6 pays ; l'Allemagne va doubler le nombre de...

La Pologne vient d’annoncer un durcissement significatif des conditions d’octroi des visas Schengen. Il s’agit là d’une décision qui risque d’affecter particulièrement les ressortissants africains.

La mesure a été présentée par le ministère des Affaires étrangères polonais. Elle s’inscrit dans une volonté du pays de renforcer le contrôle des flux migratoires et de lutter contre les abus du système de visas.

Pourquoi un durcissement des conditions d’octroi des visas Schengen ?

Le gouvernement polonais se trouve confronté à un problème majeur. En effet, on retrouve facilement au cœur de cette réforme, un renforcement des sanctions à l’encontre des employeurs qui recrutent illégalement des travailleurs étrangers, mais pas que. Certains vont plus loin puisqu’ils facilitent leur entrée sur le territoire sous couvert de faux besoins en main-d’œuvre.

C’est contre ce genre de stratagème que le pays a sorti les crocs. Concrètement, le gouvernement polonais envisage une augmentation des amendes.

Ces dernières pourraient dorénavant atteindre des sommes considérables, allant jusqu’à 23 214 euros (soit un plus de 15  millions de francs CFA) pour les cas les plus graves. Il est donc clair que cette mesure aura un effet dissuasif important.

Un durcissement des conditions à large spectre

Le durcissement des conditions s’étend également aux visas étudiants. Et pour cause, il s’agit d’un canal souvent utilisé par les ressortissants africains pour accéder à l’espace Schengen.

Désormais, les candidats devront fournir un certificat de fin d’études secondaires et démontrer une maîtrise de la langue d’enseignement au niveau B2 minimum.

Ces nouvelles exigences, applicables dès l’année académique 2026/2027, devraient réduire considérablement le nombre de visas étudiants accordés.

Par ailleurs, les autorités polonaises prévoient un suivi plus étroit des étrangers entrés sur le territoire pour des motifs professionnels ou d’études.

Les données des étudiants seront intégrées au Système d’Information Intégré sur l’Enseignement Supérieur et la Science, une mesure visant à prévenir l’utilisation abusive des visas étudiants.

Mais cela ne s’arrête toujours pas là. Cette politique de rigueur s’accompagne d’une réduction drastique du nombre de visas accordés.

Bien que les chiffres précis n’aient pas été communiqués, les autorités affirment avoir déjà rejeté plus d’un tiers des demandes de visas étudiants.